Auteure : Sabaa TahirEditions : Pocket
Collection : JeunesseNombre de pages : 523 pagesDate de parution : 15 Octobre 2015
Saga : Une braise sous la cendre
Nombre de tome : 2
Format : Grand" Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai."
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment."
Comme pour beaucoup de sortie signées PKJ, je me triture l'esprit : Est-ce que je le prends ? Est-ce que j'attends ? Mais pour Une braise sous la cendre, j'ai attendu pour le prendre et j'ai encore attendu pour le lire. Pourquoi ? Parce qu'il a fait tellement parlé de lui, tellement de coup de coeur sur la blogosphère que j'ai eu peur d'en attendre trop et au final, d'être déçue, mais là, je me suis donné un coup de pied à l'arrière-train et je l'ai sorti de sa poussière (8mois quand même).
Je ne peux dire le contraire, ils sont tous les deux touchants, on compatie très rapidement à leur malheur, leur condition de vie et j'ai souhaité, au plus profond de moi que la situation change du tout au tout.
Cette dictature que commande Keris Veturia, la Commandante, est tellement incroyable que j'en avais mal au ventre et au coeur. Une injustice qui fait hurler de colère, mais un personnage tellement représentatif que je suis admirative de Sabaa Tahir ! Tout ce contexte est tenu d'une plume de maître et on ressent bien l'adage "Marche ou crève".
On y décèle également une complexité dans l'organisation de chaque "clan" que cela appuie la détresse des deux parties dont le seule et unique point en commun à un nom.
Les personnages secondaires que l'on rencontrent ne sont pas totalement secondaires, car sans eux, Laïa et Elias ne seraient rien et ne survivraient pas très longtemps. J'ai un gros coup de coeur pour Cuisinière, je la vois telle une mère veillant sur les esclaves qu'elle peut croiser au cours de sa vie, mais qui repère directement le potentiel de chacun ou encore Izzie, leurs douleurs étaient miennes, leurs espoirs ne peuvent pas laisser de marbre.Si certains personnages me plaisent, pour d'autres, je reste encore sceptique et très méfiante. Je m'attends à tout par la suite, principalement au pire !
Je conseille quand même de découvrir ce premier roman, le talent et l'univers de Sabaa Tahir étant géniaux, ce serait dommage de ne pas tester.