28 avril Les fins fines On me reproche souvent, et à juste titre, mes romans courts et mes fins brutales. Mais trois années d'éphémérides, un texte par jour, tous les jours, jour après jour, format A5 avec une chute de deux lignes maximum, ça peut déformer son homme, non ? Et puis, je me sens obligé de me justifier, décrire une vigne vierge sur dix pages, je laisse ça aux naturalistes, ce n'est pas mon truc. Et reprendre mon bouquin en épaississant la sauce, écrire des lignes entre les lignes pour que son format pèse un poids enfin conforme au standard des salons, ce n'est pas ma daube. Alors je vais vous surprendre encore une fois, Et briser là.
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