Depuis quelques années, on parle souvent de la robotisation dans presque tous les domaines. Certains craignent même que cela pourrait renvoyer les humains au chômage dans le monde du travail.
La robotisation domine en plusieurs points
Plusieurs cas de performances, contre les humains, le prouvent. En 1997, Gary Kasparov, champion d'échec, fut battu par la machine de Deep Blue. Récemment, en 2016, AlphaGo a remporté la victoire contre Lee Sedol. Des victoires de robots qui laissent penser que ces machines sont super-intelligentes et dominent parmi les humains, leurs créateurs. La situation va encore plus loin lorsque les machines dominent les humains, comme dans Matrix, ou encore Métropolis de Fritz Lang.
Selon Jerry Kaplan, écrivain et entrepreneur, cette intelligence artificielle est plus une terminologie qui tend à une automatisation des tâches. Il est alors fort impossible que l'humanité puisse être totalement remplacée par des machines. Toutefois, il faut considérer que celle-ci impactera bel et bien l'emploi. Cet impact concerne notamment la destruction créatrice, selon la théorie de Schumpeter. Il détruit des métiers mais en créent d'autres, nouveaux. Pour cela, les professionnels devront être dans la mesure de créer des emplois adéquats, et les travailleurs, s'adapter aux nouvelles technologies, puis créer des emplois.
La transformation de la nature du travail
D'après David Rotma, la révolution industrielle a métamorphosé la nature du travail et le processus. En un siècle, de 1900 à 2000, le nombre des Américains agriculteurs ont chuté de 41% à 2%. Les chiffres ne se diffèrent pas avec le travail industriel, qui est passé de 30% à 10%. La situation prévoit également que l'automatisation va impacter les emplois faiblement qualifiés et ceux aux grandes expertises.
Le tissage mécanique, requérant de l'expertise, a rayé le métier de tisserand. L'invention de la calculatrice a peu à peu mis à l'écart les experts en calcul. Mais la transformation n'inquiète pas plus que la vitesse de ses effets sur les métiers qualifiés et non-qualifiés. Les humains se réorientent alors, aujourd'hui, pour faire face à l'automatisation.
Même si certains humains sont faiblement qualifiés, il est encore de mise de voir des machines accomplir totalement leurs tâches. L'intelligence artificielle ne fera exécuter les tâches routinières et parfois ingrates, le reste sera attribué à l'homme.
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