Prison Break // Saison 5. Episode 4. The Prisoner’s Dilemma.
S’il y a quelque chose que Prison Break a bien compris c’est que peu importe si le récit est cohérent, le récit est rythmé. Durant près de 40 minutes, l’épisode est mené tambour battant, sans laisser de place à l’ennui. Bien au contraire, l’évasion de Michael dans cet épisode apporte un vrai rythme à l’épisode dont Prison Break ne pouvait clairement pas se passer. Je ne m’attendais pas nécessairement à grand chose mais l’avantage ici c’est que l’univers est toujours aussi bien géré. Ce n’est pas toujours cohérent mais il y a de belles révélations qui vont nous donner envie de revenir pour un nouvel épisode. Notamment la révélation que le mari de Sarah travaille main dans la main avec ceux qui se sont introduit chez elle et son mari dans le premier épisode de la saison. C’est un twist ultra prévisible et pourtant, il fonctionne très bien. Il fonctionne d’autant plus que c’est T Bag qui découvre le pot aux roses. J’ai hâte de voir l’association entre T Bag et Sarah afin de faire en sorte que les choses se passent bien à New York en attendant le retour de Michael et de tous ses amis. Les personnages sont ici envoyés dans de nouvelles directions alors que l’action parvient à nous offrir tout un tas d’agréables surprises.
Les tensions à Ogygia sont au sommet et Michael et son groupe sont plus que jamais en danger. Cependant, Michael est intelligent et sait très bien comment s’y prendre afin de nous surprendre. Il a toujours un plan pour tout, peu importe ce qui se passe et c’est en grande partie pour cela que j’adore ce personnage. Il est toujours aussi fascinant et même si Prison Break s’est parfois épuisée au fil des années, cette saison n’est pas hasardeuse et semble parvenir à tenir la route malgré tous les rebondissements rocambolesques auxquels on a assisté afin que tout le monde revienne … en vie. Le face à face entre Ramal et Lincoln était lui aussi excitant, afin de nous rappeler que Lincoln est plus un gros bras que quelqu’un qui a des plans pour sortir son frère de prison. Cette saison joue également une sorte de carte nostalgique qui n’est pas sans rappeler ce que l’on a déjà pu voir lors de la première saison (mais en version légèrement inversée). Cet épisode tue aussi un personnage, un personnage emblématique de la série. La mort de Kellerman n’est peut-être pas aussi « forte » que si cela avait été le cas plus tôt dans la série, mais je trouve que Prison Break a su jouer intelligemment sa mort comme quelque chose d’important mais pas la fin de l’histoire pour autant non plus.
Si Kellerman a fait croire à sa mort dans la saison 2, cette fois-ci il est mort pour de bon (c’est ce que l’on a cru pour Michael aussi après tout mais bon…). Finalement, Prison Break continue de me surprendre dans le bon sens du terme. La série embrasse parfaitement son histoire, peu importe sa cohérence. C’est rythmé et sans aucun temps mort.
Note : 7.5/10. En bref, un épisode rythmé sans temps morts. Efficace.