Auteur : Terry Pratchett
Plaisir de lecture :
Le Guet va connaître un grand changement : Sam Vimaire prend sa retraite après des années de service à la sécurité d’Ankh-Morpork ; il va se marier avec Dame Ramkin, la femme la plus fortunée du monde. Une dernière mission attend toute l’équipe : des hommes assassinés disparaissent dans le fleuve et de nombreuses rixes éclatent entre nains et trolls.
« Le guet des orfèvres », 15e tome paru de la série, est aussi le second tome du sous-cycle « Le guet ». C’est avec plaisir qu’on retrouve le sergent Colon, les caporaux Chicque et Carotte. Le patricien Vétérini impose des quotas pour répondre au besoin d’intégration des minorités. De nouvelles recrues sont engagées : Détritus un troll, Bourrico un nain et Angua, une femme. J’ai apprécié rencontrer Gaspode. C’est un chien doté de la faculté de parler « humain ». Il n’aboie pas, mais fait « Ouah ouah » ; il donne aussi des idées comme « Donne un biscuit au chien ».
L’enquête policière nous amène sur la piste d’un tueur. On en profite pour se balader dans les rues d’Ank-Morpork, de découvrir le fousi et de voir Carotte à l’œuvre avec son pouvoir de persuasion.
Sous couvert de fantasy, Terry Pratchett offre une critique de la société. On rit mais on est confronté à une réalité à peine déformée. Querelles techniques, racisme et misogynie sont au centre de la critique menée par l’auteur.
Comme toujours, humour et rebondissements sont au programme. J’ai trouvé les dialogues fluides et l’opposition entre Bourrico et Détritus se révèle truculente. On applaudit encore la superbe traduction effectuée par Patrick Couton.
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Dans le chaudron :
¤ Les annales du Disque-Monde
¤ Au guet !
Illustrations : #01 Angua par StormBay ; #02 City Watch n°177 par Ravenclaw42 ; #03 Detritus et Bourrico par StormBay.