Métier émergeant avec les réseaux sociaux et dont les missions et les champs d’action se sont construits petit à petit avec la pratique (et diffèrent d’une entreprise et d’une institution à l’autre), le poste de Community Manager ou gestionnaire de communauté (en bon français 😉 ) fait partie des grandes tendances de formation ces dernières années.
On vous présentait déjà ici quelques grands community manager de musées et nous vous parlions déjà là d’une formation à cette fin. Il semblerait donc que l’École multimédia, existant sur le marché depuis 19 ans pour former les étudiants aux métiers du numérique (webdesigners, développeurs multimédia, webmasters, des animateurs 2D/3D), se soit mise également récemment à proposer une formation pour devenir community manager. Cette formation cependant, contrairement à d’autres, ne cherche pas à recruter parmi les bacheliers. Elle intervient après un parcours de deux à trois ans d’université et s’adresse donc à des étudiants souhaitant se spécialiser dans le domaine.
C’est également une formation qui met l’accent sur la pratique puisqu’elle se suit en alternance : 3 semaines en entreprise pour 1 semaine de cours par mois. Rien de tel pour mettre en pratique les thématiques abordées mais aussi commencer à se tisser un réseau professionnel, d’autant que les débouchés offerts sont aussi ceux de rédacteur web ou encore de responsable communication digitale. L’école offre d’ailleurs aussi un service pour comment choisir rédiger son cv.
Au-delà des matières traditionnellement enseignées pour ce type de formation (gestion de crise sur les réseaux sociaux, les différentes pratiques selon les différents domaines (selfie, food, etc.), écriture pour le web, marketing digital ou encore le référencement payant ou naturel), j’ai été tout particulièrement sensible au fait que l’École multimédia offre également un corpus relatif au droit sur Internet. En effet, pour avoir travaillé plusieurs années en propriété intellectuelle, nombreux étaient les formations et les enseignants qui soit oubliaient de mentionner le droit à l’image et le droit d’auteur à leurs élèves, soit leur offraient carrément de le contourner (en supprimant les tatouages sur les visuels ou en ne citant pas les sources). Offrir ce type de module permet, selon moi, de responsabiliser les professionnels de demain dans le multimédia. Les types de licences possibles et offertes sur la toile sont nombreuses et afin d’éviter tout problème avec les créatifs, leurs représentants (et la loi, au passage), il est primordial que les étudiants soient particulièrement bien informés d’agir en tout état de cause en tant que professionnels.