23 avril 2017 par martin goyette
Tous les OBNL cherchent à bâtir une communauté de sympathisants la plus grande et engagée possible. La notoriété de la cause et l'explication des actions qui entraîne la compréhension sont des " musts " pour tout organisme qui cherche à croître.
Mais clairement la communauté ne peut se limiter à " liker " des publications Facebook et recevoir des bulletins électroniques. Éventuellement, il faut trouver une façon de traduire cet appui gentil en gestes financiers et concrets. Sinon la cause ne grandit pas, ou très lentement.
Médecins sans frontières semble aux prises avec ce même défi qui doit occuper tous les praticiens de la philanthropie au Québec. Comment dire poliment à tous nos amis Facebook : " Merci de votre présence, mais seriez-vous en mesure de nous appuyer financièrement aussi? ". La position de MSF est simple : " Notre indépendance n'a pas de prix, mais elle a un coût. " Je ne sais pas comment leur communauté a réagi face à ce message, mais il a l'avantage d'être clair.