Et voilà : notre prochain président sera selon toutes probabilités M. Macron. Qui a gagné parce qu'il s'est prétendu ni de droite ni de gauche, bien au contraire (!)
Après un président de gauche qui avait été élu parce qu'il se prétendait "contre la finance" et qui a très vite changé son fusil d'épaule, avec les piètres résultats que l'on sait, nous nous retrouverons donc avec un président de droite, mais qui ne veut pas l'assumer.
Dans l'histoire, tous les politiques qui se sont déclarés ni de gauche ni de droite se sont révélés à l'usage franchement de droite. On n'en a encore jamais vu appliquer finalement une politique de gauche. Jamais !
Je suis désolé mes cher compatriotes, mais une fois encore vous vous êtes fait baiser. Et nous allons tous en baver pendant encore cinq ans.
Mais ce qui est beaucoup plus grave c'est que M. Macron va se retrouver, lui qui n'a jamais été élu, avec une France dans un état encore plus dramatique et ingérable que celui que lui a laissé son fugace prédécesseur.
En effet, il lui faudra faire avec :
22% de partisans du front national qui n'ont pas fini de ruminer leur prochaine défaite,
19% de L.R, furieux d'avoir perdu une élection imperdable,
19% de français insoumis, tout un programme, qui eux non plus ne vont certainement pas être commodes à gérer.
7% de ceux qui restent du parti socialiste, parti dont Macron est issu et qu'il a largement contribué à volatiliser.
Il faudra beaucoup de qualités et de chance à M. Macron pour parvenir à faire dans ces conditions autre chose que du vent, ce qu'il a très bien fait maintenant, il nous faut le reconnaître.
En revanche, compte tenu de l'état actuel de notre pays, je ne pense pas que les français soient capables de supporter encore cinq ans d'immobilité, ou pire encore, de "réformes" à sens unique dont le libéralisme "moderne" a le secret.
Si vous aviez encore des doutes sur les relations de Macron et de la bourse, cette copie d'écran du site https://graphseobourse.fr/ vous permettra de redescendre sur terre. C'est encore pire que ce que j'imaginais.
Mais je suis sûr qu'il y aura des gens pour objecter que la bourse n'est ni de droite, ni de gauche !