Troisième repas de cette trilogie pascale, en famille et dans l’un de nos fiefs normands. Repas maison, vins maisons, tout était réuni pour passer une belle journée. Au menu : salade composée, gigot et ses garnitures, plateau de fromages et Paris-Brest.
Chinon, cuvée Stanislas 2008, Pierre Sourdais (magnum) : c’est un cabernet franc bien né. Nez très vineux, sur un équilibre assez rustique, mais sans défaut. Bouche qui oscille entre une charge tannique bien marquée, qui a du caractère, une acidité non mordante et une corbeille de fruits mûrs. Pas de notes d’évolution. Touches fumées et réglissées des plus agréables. Très persistant en finale, sur des notes de type « zan ». Excellent.
Justement, les Delesvaux, parlons-en. Parce qu’évidemment avec les Paris-Brest, il nous fallait une petite douceur. Et hop, un Coteaux du Layon, les Clos 2011 : il faut une bonne confiance en soi pour passer après une telle empreinte. Et bien le « petit » de la famille a réussi son examen. Equilibre entre les sucres, la structure acide et les fragrances. Un rôti noble, presque charbonné, laissant une sensation presque tannique quoique douce. Finale à la fois tendue, fraîche et vivifiante, solide et mentholée. Le temps n’a pas d’importance, seul le plaisir compte. Excellent S’il fallait tirer un bilan de ce week-end de trois jours : positif, positif et positif. Bruno