j’ai été, comme d’autres, extrêmement choqué en apprenant l’arrestation particulièrement violente du journaliste de l’agence Hans Lucas, Jacok Krist, dont on peut voir les images ici.
je ne peux que déplorer l’étrange complicité qui visiblement s’illustre à cette occasion entre la Police Nationale et le service de sécurité du FN, comme par hasard, à Hénin-Beaumont, où les militants fascistes de ce parti se substituent en outre aux forces de l’ordre publiques, jusque dans le bureau de vote.
Cette intimidation grossière, dont je m’étonne que les services de l’état ne l’empêchent pas, va à l’encontre des règles les plus élémentaires dans un pays qui se prétend démocratique. La bête immonde, visiblement n’est pas morte. Qu’une milice politique privée interfère dans le cours normal d’élections dites « démocratiques » m’est proprement insupportable.
Cela fait deux événements qui viennent perturber le cours normal des élections dans cette commune, après l’arrestation également particulièrement musclée des femens que le journaliste suivait.
Et pourtant, j’ai surpris pas plus tard qu’à midi, alors que l’information était connue de ces « journalistes », france2 la main dans le sac en ne faisant nul état de ceci. Et voilà ce que me répond le chef (adjoint) de la direction du service politique de France 2, à mon étonnement de pas voir cette information traitée :
Le lecteur appréciera (la suite est ici). Et après, les mêmes s’étonnent que le complotisme prolifère, en omettant volontairement des informations. On peut compter sur eux, je suppose, pour faire preuve de solidarité ce soir au journal de 20 heures avec leur collègue agressé dans le cadre de son travail…
Pourtant, nous savons pour beaucoup que ce n’est pas un cas isolé. Quand on voit comment se comportent certaines brebis galeuses de la police, visiblement politisées à l’extrême droite, avec les journalistes indépendants en général, on n’est pas très étonnés… je me souviens encore de la manière dont a été traité un autre journaliste indépendant, Gaspard Glanz, qui a été l’objet d’un traitement plus qu’étonnant de la part de la police en particulier et du ministère de l’intérieur en général, allant jusqu’à l’assigner à résidence pour l’empêcher de faire son travail, qui visiblement gênait en introduisant davantage de transparence sur certaines pratiques condamnables vis à vis des migrants, par exemple. Est-ce que cela justifie les menaces de mort de la part de plusieurs soutiens de la police sur facebok, ainsi que d’un gendarme, à visage découvert, dont il a été l’objet ? Plus récemment encore, voilà ce que l’on apprend (voir ici et dérouler pour plus de détails) :
Notre soi-disant démocratie ne cesse de prendre des coups dans l’aile, en ce moment… On peut bien sûr compter sur le grand démocrate qui sortira des urnes pour lutter contre cette peste brune…. #oupas.
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