Il n'y a peu d’espace pour de vraies élections démocratiques dans un système où les partis en lice sont juste des pairs égaux et interchangeables dans leur mensonge, leur lâcheté politique face à un ordre socio-économique dysfonctionnel responsable d’innombrables maux dont le peuple est victime. Quand tout s'adresse à l'émotion au lieu de faire appel à la rationalité froide du votant concernant le système à conserver ou à renvoyer, l’électeur a tous les risques de se perdre et d’agir en vain en allant aux urnes. Car en temps de crise aiguë, les élections devraient être une plate-forme du choix du type de changement systémique à mener et non de simples têtes de candidats de partis systémiques mainteneurs du statu quo. Dans l’actuelle présidentielle française, par exemple, il y a au moins le parti « France insoumise » qui ose pointer, ne serait-ce qu’en partie, l’essence de la crise contemporaine qui est une crise capitaliste en ciblant les rapports de causalité de celle-ci avec les conditions de vie du peuple. Les autres partis évoquent le statu quo en restant aux conséquences tout en désignant des boucs émissaires pour éluder toute dénonciation du capitalisme et de ses dysfonctionnements immanents orchestrant le mode socio-économique à travers ses aberrations financières évidentes. Capitalisme qu’il faut au moins contrôler de près puisqu’il est la principale source des difficultés quotidiennes des classes moyennes et le premier responsable de la dèche des masses.
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