Résumé : Sphyrène est une nageuse d’exception, supérieurement douée. L’espoir des prochains Jeux Olympiques. On contrôle son mental. On lui fait prendre des drogues. Mais quand la dose est trop forte, la violence se déchaîne.
Quant à Maël, elle essaie juste de comprendre ce qu’elle est. Le clone de sa mère morte.
Et dans un monde où le clonage humain sert à renouveler le corps des nantis, où d’étranges mutations bouleversent la notion de sexualité, les itinéraires des deux jeunes filles vont se croiser. Car elles tiennent à la liberté de leur corps et à leur vie de femme.
Et elles iront jusqu’au bout.
Avis : J’ai abandonné cette lecture vers la page 115.
Pourquoi ?
Dès le début, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, à me faire happer par le récit. Je ne sais pas si c’est l’écriture qui me rebutait, mais je ne trouvais pas du tout le livre immersif. Je lisais sans parvenir à m’intéresser aux personnages ou à l’histoire. Et puis… Ça parle beaucoup de sexe, et de façon un peu trop décrite pour moi, même si y a un détachement vis à vis de ces scènes en même temps, c’est très froid et je pense que c’est voulu (ça parle quand même de viol…). Et en même temps, j’avais l’impression de lire un truc sexuel et pas du tout ce que je voulais lire, ça m’a gavé.
En plus de ça, je trouvais que l’histoire partait dans tous les sens, sans qu’on sache où l’autrice nous emmènes. J’ai pourtant bien aimé les petites histoires qui encadraient celle de Maël et Sphyrène, mais elles étaient écrites d’une telle façon qu’on avait du mal à les replacer dans le récit, et ça c’était chiant.
J’appréciais les petites pubs qui lançaient un chapitre, c’était bien pensée et ça montrait à quel point la société était défaillante.
Impossible de m’attacher aux personnages, je les trouvais trop lisses presque. Au début, j’avais envie de continuer pourtant, parce que quelques trucs me paraissaient intéressantes. Ce n’était pas assez mauvais pour que j’abandonne immédiatement, mais plus je lisais, et plus je perdais mon intérêt. Je sais qu’il est possible que l’histoire démarre et bondisse après ces pages, mais j’en pouvais plus, impossible de continuer, je lisais sans cesse la même phrase sans parvenir à m’intéresser à ce qu’il se passait, alors j’ai dis stop. Ça ne servait à rien que je me torture, la lecture n’est pas faites pour ça.
En plus, par certains côtés, j’ai trouvé cette histoire presque misandre. Ce n’est que mon point de vue, mais j’ai trouvé que la façon les hommes étaient jugés pouvaient être, certes, justes, et en même temps, très exagéré, voir cliché. Tous les hommes sont des pervers. Mouais. Du coup ça me faisait un peu bondir, parce que pour moi, vouloir passer un message sur les femmes, en utilisant des propos sexistes sur les hommes, ben ça ne sert pas du tout le propos. Peut-être qu’ensuite, cela est renversé, mais comme je ne continuerai pas, je ne le saurai pas.
Cependant si vous l’avez lu, n’hésitez pas à m’en parler, à me dire si j’ai fais une grave erreur en stoppant ma lecture, ou bien à me conforter dans l’idée que ce livre n’était, tout compte fait, pas fait pour moi.
J’ai lu ce livre : pour le groupe FB « une chambre à nous », un groupe de lecture féministe, très intéressant. Je vous passe le lien si ça vous intéresses :
Une chambre à nous
Phrases post-itées :
« Sans argent, sans beauté,
vous désespérez de trouver une femme.
Essayez les compagnes virtuelles d’Elektromarket.
Les plaisirs du mariage sans les inconvénients ! »
« Vous rêvez d’avoir un enfant ?
Vous n’en aurez jamais ?
Avec la combinaison intégrale d’Elektromarket,
donnez naissance à un bébé de rêve.
Il ne grandira que si vous le voulez. »
« Pourquoi les Etats s’emparaient-ils des plus belles découvertes pour les passer dans leurs machines broyeuses et les faire servir aux fins de pouvoir et d’hégémonie ? »
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