Les patients fragiles sont de plus en plus nombreux, du fait de l'amélioration progressive de l'espérance de vie ainsi que des progrès thérapeutiques réalisés dans les maladies graves. Cette évolution conduit à la prise en charge de plus en plus fréquente, notamment en médecine générale, de patients en fin de vie ou risquant d'être hospitalisés à moyen terme pour une affection grave.
Les directives anticipées, qui se veulent de garant des volontés de nos patients dans les situations les plus graves ne sont encore que peu disponibles en pratique. Ceci conduit à la prise de décisions difficiles en réanimation, nécessitant souvent l'implication de l'entourage, au risque d'une augmentation de leurs angoisses.
Le médecin généraliste joue un rôle central dans la mise en place de directives anticipées. Rôle que les plus jeunes souhaitent conserver, comme nous l'a indiqué notre récente enquête nationale auprès des internes de médecine générale. Malheureusement si la nécessité de rédaction de directives anticipées est régulièrement rappelée, les difficultés rencontrées dans la pratique sont rarement évoquées et souvent négligées.
a pour objectif de donner la parole au plus grand nombre possible de médecins généralistes, qui sont auprès des patients tous les jours, afin de mieux comprendre les limites pragmatiques à la mise en place des directives anticipées au sein de la prise en charge des patients, notamment en fin de vie, dans l'activité médicale quotidienne réelle.
A terme, nous souhaitons utiliser les informations ainsi obtenues pour proposer des solutions permettant de faciliter leur rédaction et leur usage.
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- Groupe d'étude REQUIEM : REcherche /REflexion sur la QUalité de la prise en charge de la fin de v IE dans la pratique M édicale quotidienne