Cure de Violens
Tout commence avec un Bad Bohemian ultra percutant. A l'écoute du single avant la sortie de l'album, j'ai réentendu un savant mélange de Cure (les claviers rappellent un peu Just Like Heaven), des Pains of Being Pure At Heart ou encore de ce groupe pas encore tout à fait oublié : Violens. Petit rappel en musique.
Des titres forts, mais...
J'accueille donc cet album sous les meilleurs auspices, étant globalement souvent passé à côté des albums du groupe. L'occasion de me rattraper. L'album contient en effet quelques titres forts, soit dans un registre d'une indie pop délicate ( What You're Doing, Don't Let The Sun Get In The Way), soit plus conventionnels mais assez plaisants par leur profondeur ou quelques arrangements intéressants ( Saint Jerome, The Voice of Ivy Lee).
Dommage que l'album ne tienne pas cette promesse dans la durée. Loin d'être mauvais, ce septième album tend à s'enliser parfois dans un rock un poil grassouillet et pompeux où la production pataude tente de s'imposer discrètement. International Space Station ou Keep On Trying en en sont 2 exemples assez révélateurs.
Donc pas de quoi crier à la " coldplaytisation ", ouf, mais on ressent cette petite pointe de rock pataud qui pourrait mal tourner. Là où sur des morceaux de structure assez proche les anglais semblaient trouver une bonne patte indie (exemple sur le single No Lucifer en 2008).
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