Pourquoi la France pourrait-elle commettre un acte insensé ? se demande l'économiste Paul Krugman. Tout y va bien. L'esprit public de France Culture reprend cette question. Deux camps s'affrontent. L'un croit qu'une partie de la France refuse le progrès, et se tapit dans l'ombre, hors d'atteinte des sondages, pour faire un mauvais coup ; pour l'autre, il y a une rébellion des "perdants" de la "globalisation", mais les sondages sont juste et un changement, pour le mieux, est en cours.
Auraient-ils vus juste ? L'homme politique dit : il y a des perdants ? C'est leur faute. Moi, je suis chez les gagnants. Mais à quoi sert-il, s'il laisse-faire ? Serait-ce ce que pense l'électeur ?