Une des méthodes utilisées par les permaculteurs pour diminuer les efforts et augmenter la fertilité est le MULCH ! Aussi appelée paillis, cette technique inspirée par Bill Morrison, un pionnier australien de la permaculture consiste à imiter ce que fait d’elle-même la nature, c’est-à-dire, couvrir le sol de matériaux locaux (branchages, mauvaises herbes, paillage, résidus de légumes récoltés, feuilles d’arbres etc…).
Le mulch sert :
- A réguler la température du sol mais aussi à le protéger du gel et de la sécheresse.
- A éviter une trop rapide évaporation de l’eau après les premières pluies.
- A enrichir organiquement le sol.
- A freiner le développement des mauvaises herbes.
Le mulch peut être aussi minéral, il est dans ce cas dit inerte : cailloux, pierres mais n’apporte pas de bienfaits au sol car il ne lui apporte pas de matières organiques.
Le choix du mulch dépend en fait surtout des matériaux disponibles à portée de main et des objectifs à atteindre mais le jardinier doit toujours garder à l’esprit d’être attentif à la terre.
L’objectif du mulch est de travailler avec la nature dans le but de reproduire un sol forestier très humifère et fertile. Il n’y aura donc pas besoin d’engrais et la pousse des mauvaises herbes sera réduite. La microfaune du sol va se développer et l’érosion aura moins d’effet sur le sol.
Et la cerise sur le gâteau du mulch ; c’est que les légumes seront riches en nutriments et forts en goût!
Attention il faut bien faire la distinction entre le mulch et le compost. Rendez-vous ici pour connaître les différences entre le mulch et le compost.