Si vous voyez des similitudes entre Seven Types of Ambiguity et l'excellente surprise The Slap, c'est normal. Elles sont toutes les deux les bébés de l'australien Tony Ayres et le bonhomme a encore du talent à revendre.
La force de l'écriture. Un événement déclencheur, des secrets levés et des personnages abîmés, rien de bien original et pourtant le show nous hypnotiserait presque. Suivant le schéma narratif d'un point de vue différent par épisode, on s'attache rapidement à chaque protagoniste de l'affaire - incarnés par un casting exceptionnel dont Hugo Weaving - dont l'histoire personnelle rajoute de la puissance dramatique à l'ensemble. On tente alors de rester objectif face à des éléments subjectifs, le tout dans une tension permanente. Une narration renforcée par les plans millimétrés du réalisateur Glendyn Irvin, offrant une profondeur unique au récit.
Le danger de la sur-écriture. Si on se sent facilement happé par la série, on lui reconnaît une tendance à la surenchère pas toujours légitime. Par moment, la peur du " trou ", danger immédiat de ce genre de construction narrative, pousse à un rajout de " chair " qui a tendance à créer une légère superficialité. Seven Types of Ambiguity est un très bon drama parfois un peu trop... drama.
Les épisodes 1 et 2 de Seven Types of Ambiguity ont été diffusés au Festival Séries Mania 2017. La série n'a actuellement pas de date de diffusion en France.
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