Je l’ai expliqué dans mon article sur les différents niveaux de perception : nous avons tendance à croire que les filles sont difficiles — bien plus qu’elles ne le sont en réalité. À cause de cela, nous pensons qu’il faut donner le meilleur de nous-mêmes à chaque fois, que chacune de nos approches doit frôler la perfection.
Là encore, c’est FAUX.
Vous n’avez pas besoin d’être excellent techniquement pour draguer une fille. Tant que vous n’accumulez pas les boulettes les unes après les autres, les filles intéressées resteront accommodantes — tandis que celles qui ne le sont pas ne vous laisseront aucune chance de toute façon.
Faussement maladroit > Faussement confiant
Être maladroit n’est pas forcément disqualificatif. C’est même parfois l’inverse !…
Comme je l’ai déjà écrit maintes fois :
Les femmes aiment être draguées, mais n’aiment pas les dragueurs. (Écrivez ça sur un post-it et relisez-le 3 fois par jour !)
C’est comme pour NOUS : on adore tous quand une fille flirte avec nous, dégage une aura sexuelle… Mais, si l’on s’aperçoit qu’elle a exactement le même comportement avec 99% des autres hommes, ça refroidit BEAUCOUP notre intérêt pour elle. On aime les filles qui s’intéressent à nous, mais pas les filles qui s’intéressent à tous les mecs. C’est idem dans l’autre sens.
Quand je drague, je laisse souvent transparaître une légère maladresse ; comme pour dire non-verbalement « Je manque (peut-être) de pratique, mais pas de couilles ! ». Et, en réalité, c’est BIEN MIEUX que d’avoir l’air d’un pro du métier !
Une légère maladresse rassure. Vous pouvez même oser la verbaliser, en vous excusant d’être un peu gauche, pour inciter à participer. Souvent, les femmes vous aident à les draguer quand elles s’aperçoivent que vous n’êtes pas un gros baratineur ; elles parlent et relancent davantage. Et ça screen les filles intéressées.
Ne cherchez la perfection quand vous draguez une fille, visez l’assez bien !
Quand vous pensez devoir être parfait, vous mettez trop la pression, et ça vous dessert.
Vous vous mettez trop la pression avant d’y aller, alors vous y allez moins souvent !… Et, quand vous y allez, vous êtes moins à l’aise et faites plus d’erreurs :
- Vous récitez votre opener comme un robot automate, parce que vous l’avez répété 15 fois dans votre tête juste avant ;
- Vous montrez des signes de nervosité, et un manque d’assurance – vous évitez son regard, vous bavassez, vous balbutiez…
- Etc.
En réalité, le but est d’être assez bon, pas d’être parfait.
C’est comme au football : une équipe n’a pas besoin d’être excellente à chaque match pour gagner une coupe. Et, le plus souvent, elle fait quelques très bons matchs, mais aussi des matchs moyens qu’elle gagne à l’arraché. Mais tant qu’elle se qualifie, ça suffit !
De même, tant mieux si tout ce que vous faites est excellent ; mais, en vérité, être bon suffit pour séduire les filles.
Et, de manière générale, plus la perfection vous obsède et plus vous vous en écartez.
Quantitatif ou Qualitatif ?
Nous sommes tous d’accord : le résultat qualitatif est préférable au résultat quantitatif. Mieux vaut avoir une relation avec une fille géniale et terriblement mignonne, qu’avoir un harem de femmes sans aucun charme. Mais, en matière de pratique, le quantitatif prime sur le qualitatif.
La qualité du résultat a plus à voir avec la quantité des approches qu’avec leur qualité. Vous pouvez faire un pick-up très moyen et conclure, comme vous pouvez faire un pick-up excellent et ne jamais aller au-delà du numclose !
Et, tout comme 10 pièces de bronze valent plus qu’une pièce d’or, vous avez plus de chance de coucher avec une fille en faisant 10 tentatives assez bonnes, qu’une seule excellente.
De plus, on progresse principalement par la pratique. Si vous faites une première série de 100 approches en vous contentant d’être « assez bon », vous serez meilleur lors d’une seconde série de 100 d’approches — principalement parce que vous aurez mûri en tant que dragueur (et aussi en tant qu’homme) — et vous aurez plus de chance d’exceller en continuant à pratiquer, que si vous voulez exceller à chaque approche, mais pratiquez peu. De même que, si je visais la perfection à chacun de mes articles, je n’en écrirais qu’un tous les 6 mois seulement…
Dialogue intérieur d’avant-approche
C’est important d’avoir un dialogue intérieur positif avant d’aborder !
Changer votre dialogue intérieur d’avant-approche, tout comme changer de perception et d’état d’esprit (tous sont liés les uns aux autres), peut transfigurer vos résultats !
- Cessez de vous dire « les filles sont difficiles », dites-vous « les filles sont faciles » !
- Arrêtez de penser « il faut que j’assure un max ! », pensez « il suffit que je sois assez bon » !
Cela changera votre manière d’appréhender vos rencontres, de vous sentir mieux, et, en dernière instance, de draguer les filles. Tout deviendra plus simple.
En conclusion
Être assez bon suffit ; vous n’avez pas à être parfait.
Avoir cet état d’esprit vous aidera à adopter un meilleur dialogue intérieur d’avant-approche, d’approcher plus souvent et mieux !
Puis, avec la quantité d’approches que vous ferez, vous pourrez vous perfectionner et vous avoir d’excellents résultats.
Oubliez les façons compliquées de draguer les femmes — méthodes hyperstructurées et brigues en tout genre — dans l’espoir de frôler la perfection !…
Apprenez à draguer correctement, et les bons résultats suivront.
Apprenez à draguer simple : parce que la simplicité est la seule véritable voie de l’excellence.
Apprenez l’Art (presque) simple de la drague.
-Chrys
Apprendre à draguer, ça vous dit ?
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