Après des années de rumeurs et spéculations, Apple s’est enfin vu octroyer par le Department of Motor Vehicles un permis pour faire la mise à l’essai de voitures autonomes.
La première voiture autonome d’Apple sera-t-elle aussi hideuse que ce que les spécialistes de Motor Trend avaient imaginé l’an dernier? Pas vraiment.
Non pas parce que les concepteurs d’Apple sont drôlement plus doués en matière de design industriel (ils le sont), mais plutôt parce que les voitures concernées ne sont pas de mystérieux prototypes élaborés de A à Z dans les laboratoires de Cupertino.
Le permis délivré aujourd’hui à Apple par le DMV concerne trois véhicules utilitaires Lexus RX540h.
Car selon Mashable, le permis délivré aujourd’hui à Apple par le DMV concerne trois véhicules utilitaires Lexus RX540h. Ça ne signifie pas qu’Apple a rejeté du revers de la main ses plans de concevoir sa propre voiture, mais manifestement, avant de voir naître l’iCar, Apple souhaite évaluer sa technologie au sein de modèles déjà commercialisés.
Plusieurs analystes croient d’ailleurs que la stratégie privilégiée par Apple est désormais d’établir des partenariats avec des fabricants automobiles afin d’intégrer sa technologie d’autoconduite dans leurs véhicules. C’est également ce que laisse entendre l’entreprise, qui a invité Business Insider et le Wall Street Journal à relire la lettre ouverte qu’elle a envoyée à la National Highway Traffic Safety Administration en décembre dernier.
«Notre entreprise investit massivement dans l’étude de l’apprentissage machine et de l’automatisation, et est enthousiaste quant au potentiel des systèmes automatisés dans de nombreux domaines, y compris le transport», a mentionné Steve Kenner, directeur de l’intégrité de produit chez Apple. «Conçus conformément aux directives de la NHTSA, les véhicules autonomes ont le potentiel d’améliorer considérablement l’expérience humaine – par la prévention de millions d’accidents de la route et de milliers de morts chaque année, et en offrant la mobilité à ceux qui ne l’ont pas.»
Le nouveau permis obtenu par Apple aujourd’hui lui permet de tester des voitures autonomes sur les routes publiques de la Californie. L’entreprise devra toutefois signaler tout accident dans les 10 jours ouvrables, en plus de soumettre des rapports annuels documentant les pannes de sa technologie d’autoconduite, y compris la fréquence à laquelle un conducteur devra reprendre le contrôle suite à un problème technique.