On franchit plusieurs contrôles (on ne s’en étonne plus, n’est-ce pas ?) et on entre sous les poutres métalliques de la Grande Halle de La Villette. On s’y sent tout petit, passant sous les Falling houses de Pascale-Marthine Tayou, près de la chambre de Poku Cheremeh et dans le Labyrinth de Youssef Limoud. Présenter la ville de toutes les villes, telle est l’ambition de ces Afriques Capitales. De quoi s’y perdre, s’y retrouver, verres brisés au pied du minaret de Moataz Nasr, tenture d’Abdoulaye Konaté en hommage à Alep, miroirs de Joël Andrianomearisoa, fanfare accompagnant la danse de William Kentridge…