Dans la série “Des idées pour que les français reprennent leur destin en main dès 2017”, je crois qu’il est temps de se poser la question du rôle que nous souhaitons accorder à l’État, et, par voie de conséquence, des responsabilités que les citoyens devraient assumer beaucoup plus directement…
Que devons-nous attendre de l’État ?
- Qu’il veille à notre unité, par delà nos différences.
- Qu’il soit le ciment de notre peuple, le garant de l’intérêt général.
- Qu’il assure les mêmes droits, et les mêmes devoirs, à tous les français.
C’est déjà beaucoup ! Une instance comme le Conseil d’État pourrait systématiquement se référer à ces grands principes pour éviter qu’une mesure d’où quelle viennent ne puisse fragiliser à terme la communauté nationale.
Quelles sont véritablement les compétences de l’État ?
Finances publiques, budget de la nation
Oui à condition qu’il s’astreigne à équilibrer recettes et dépenses, afin d’épargner aux générations futures le coût de sa lâcheté présente. La fiscalité a fait l’objet du premier article de la série #DesIdéesPour2017, je n’y reviens pas.
Sécurité intérieure et Justice
Oui ! Le droit à la sécurité n’est-il pas le premier des droits auxquels on puisse prétendre ?
Par ailleurs, le droit doit s’appliquer de la même manière sur l’ensemble du territoire national.
Economie, Emploi
Oui, mais seulement pour créer et entretenir les conditions favorables au développement économique de telle sorte qu’il profite à tous les actifs français. Permettre aux entreprises de prospérer sur notre sol est le meilleur moyen de faciliter l’accès à l’emploi du plus grand nombre.
Education nationale
Non. Les mots ont un sens profond qu’il faut respecter. L’État ne peut ni ne doit “éduquer” personne… Il faut au contraire restaurer la famille dans ce rôle qu’elle maitrise de génération en génération.
Les missions visant à former nos enfants, c’est-à-dire leur donner les connaissances nécessaires à l’épanouissement dans la vie active, devrait être reprises par un ministère de l’Enseignement national.
Défense nationale
Oui, sauf quand il s’agit d’engager le pays dans un nouveau conflit : le peuple devrait pouvoir se prononcer, sachant que c’est lui qui paiera (au sens propre comme au figuré).
Affaires étrangères
Oui avec la même réserve que précédemment. Tout traité engageant le pays à l’international devrait être ratifié par referendum.
Le citoyen n’a-t-il pas un rôle central à jouer ?
Si l’État doit accepter de se recentrer sur les fonctions dites “régaliennes”, cela implique que d’autres fonctions devront dorénavant être assumées par les citoyens directement. Les nouvelles technologies devraient permettre des consultations populaires beaucoup plus fréquentes sans la lourdeur logistique des scrutins physiques. Sans doute faut-il préalablement faire inscrire dans notre Constitution le caractère prioritaire du résultat de ces consultations sur tout autre texte législatif : le choix populaire doit avoir incontestablement force de loi.
Un des tous premiers referendum à organiser pourrait être celui qui scellera le sort du scénat actuel (une manière d’entamer la cure d’amaigrissement de l’État).
Que pouvons-nous faire pour l’État ?
Le premier devoir du citoyen, c’est de choisir pour lui-même et ses compatriotes un État efficace. C’est pourquoi nous ne devons plus attendre de l’État la solution à tous nos problèmes.
Nous pouvons, pour le bien commun, prendre toutes nos responsabilités. Et si on commençait par bien réfléchir aux choix qui s’offrent à nous pour les prochaines présidentielles ?.. Si on ne le fait pas sérieusement, c’est encore les partis politiques et les médias qui vont nous imposer leur choix. Il ne servira à rien de s’en plaindre après ces échéances, c’est maintenant ou jamais que nous pouvons peser dans les débats !
L’article Des idées pour 2017 (III) est apparu en premier sur Ensemble France.