Mais je suis tombée par hasard sur le morceau de choix : un abruti en marcel qui éructait. Sans l’image, j’ai cru que Madame Angot était de retour, mais ensuite j’ai vu une caricature lourdingue de délégué CGT qui n’avait pas eu le temps de se changer entre deux réunions syndicales. C’était un POUTOU À POUX, venu là uniquement pour chercher des poux à Le Pen et Fillon, à croire qu’il était en service commandé. Il paraît que c’était un débat entre des candidats à la présidentielle. Sans rire ? J’ai aussi eu droit au moment de gloire de Madame Arthaud, digne successeur d’Arlette Laguiller, en plus hargneux. Si j’avais un Arthaud je cognerais les patrons…
Mais je n’aurais plus de boulot, il ne me resterait plus qu’à voter Hamon pour qu’il me refile un revenu universel tant qu’il reste un peu de sous en caisse. Après ça j’ai zappé. Ça ne méritait pas de faire grimper l’audimat.
Les sondages d’hier font remonter Mélenchon, le Chavez franchouillard… A tel point qu’un second tour Le Pen vs. Mélenchon n’est pas à exclure. A force de diffuser des ragots sur Fillon, le seul candidat qui parle de : réduire la dépense publique, cesser d’emmerder les Français, limiter une immigration que non seulement nous ne pouvons plus entretenir, mais qui pose en plus de vrais problèmes de sécurité et d’intégration ; à force d’essayer de nous vendre un hologramme de Hollande, revu par photoshop, qui n’a rien compris à la fonction présidentielle, c’est ce qui nous pend au nez.
Imaginons ce qui se passerait si les Français étaient assez fous ou assez stupides pour choisir entre l’un ou l’autre de ces deux apprentis sorciers, maîtres ès démagogie ?
- Sortir de l’euro tout en conservant, voire augmentant encore le périmètre de l’état français, fermer les frontières, mettre des taxes aux produits importés alors que nous ne fabriquons plus grand-chose et que nous avons besoin de biens intermédiaires pour ce qui nous reste de production locale… Autant mettre les Français en cage avec interdiction de sortir, car le retour au franc veut dire aussi sec dévaluation et baisse de pouvoir d’achat. Il faudra compenser par des hausses de salaires et de retraites, et in fine, se payer une inflation à deux chiffres qui nous fera perdre tout le bénéfice de la « dévaluation compétitive » et rongera notre épargne. Ce qui nous attend au bout c’est le scénario argentin : faillite et FMI. Cela ira d’autant plus vite que les marchés financiers vont plonger, notre note va se dégrader, nos taux d’intérêt (et du coup notre dette) s’envoler, nos investisseurs foutre le camp à la vitesse de la lumière. Notre seule chance serait alors qu’elle n’ait pas de majorité pour gouverner, mais du coup ce serait l’immobilisme pendant 5 ans et un gros risque de guerre civile. L’autre candidat qui a le même programme est Dupont-Gnan-Gnan, avec une version juste plus BCBG. Le candidat inutile par excellence, donc.
- Mais l’hypothèse Mélenchon est encore pire : 200 milliards de dépenses publiques supplémentaires, la retraite à 60 ans, l’embauche massive de fonctionnaires alors que nous détenons déjà un record. Mélenchon a pour modèle le Venezuela. Mais ce qui se passera s’il est élu, nous l’avons vu en Grèce avec Tsipras, son homologue : devant le risque de faillite, l’UE et le FMI viendront faire appliquer une cure d’austérité sans précédent. Rappelons que lorsque les Grecs fatigués de plusieurs années d’efforts ont élu Tsipras, ils étaient crédités de la plus forte croissance d’Europe et auraient pu relever la tête. Mais le programme d’augmentation d’impôts et de grignotage des salaires que Tsipras a dû accepter n’a eu qu’un effet (prévisible) : l’arrêt immédiat de la croissance et son corollaire, le chômage de masse.
- Quant à Macron, je crois qu’il est enfin déclassé, contrairement à ce que disent les sondages. Les Français ont enfin compris qu’il était là pour poursuivre la destruction de la France entamée par Hollande. De plus il a eu le toupet de dire que le programme n’était pas très utile car ce n’était pas le président qui gouvernait. Il confond la 5e république avec la 4e. Nous ne sommes pas dans un système parlementaire mais dans un régime présidentiel, où le président dispose de pouvoirs importants, notamment en ce qui concerne la défense et la diplomatie. Or un type qui va dire du mal de la France à l’étranger ne saurait jouer ce rôle. De plus, vu la désinvolture avec laquelle ce monsieur dépense ses « frais de bouche », nous n’avons guère envie de voir un président inutile passer son temps à voyager et parader à nos frais en s’affichant dans Closer et Paris Match pendant que les Français essaient de trimer et de sauvegarder des miettes de ce qu’ils gagnent !
Aux dernières nouvelles le CSA qui trouve qu’on parle trop de Fillon et sans doute pas assez d’Emmanuel Trissotin, veut interdire les drapeaux français dans les meetings politiques, parce que ça aurait une connotation « nauséabonde ».
A noter aussi qu’Emmanuel Trissotin a voulu faire supprimer une émission de LCI qui disait trop de mal de lui. Seul bémol, l’émission est sur Y tube, et il faut admettre qu’elle est savoureuse : https://www.youtube.com/embed/ASXXguaUTno
Cela dit, le pire dans cette élection, c’est que sur 11 candidats nous avons :
- 9 socialo-communistes de droite ou de gauche, tous marxistes, tous keynésianistes, dont 8 sont en plus immigrationnistes et adeptes de la préférence étrangère et de la repentance des Français
- Monsieur Lassale, tellement à l’ouest qu’il est inclassable
- Un seul candidat qui prononce le mot Liberté.