Vos perceptions, et plus spécialement :
- celle de vous-même,
- celle des femmes,
- celle du processus de séduction,
…sont des éléments clés de votre succès.
Elles déterminent une grande partie de votre réussite ; des objectifs que vous fixez aux résultats que vous obtenez en pratiquant. Sans perception positive, vous n’obtiendrez aucun résultat positif. C’est valable en séduction, en relation, et dans tout autre domaine.
Durant mon parcours, je suis passé par plusieurs stades. J’ai d’abord eu des perceptions très limitantes, puis, au fil du temps, celles-ci se sont améliorées. Ça m’a permis de débloquer mon potentiel et, sans doute, de nombreuses autres choses qui ont attiré mon succès.
À y réfléchir, je suis passé par 4 grandes étapes. 4 étapes qui, comme les étages d’un immeuble, m’ont amené au sommet de la réussite.
J’ignore si beaucoup d’hommes ont parcouru ces mêmes états. Mais qu’importe ! Je ne cherche pas à « schématiser » le chemin du succès. Chacun doit emprunter sa propre voie pour ça. J’évoque seulement de mon expérience (mes « breakthrough ») en souhaitant inspirer une bonne partie d’entre vous.
Voici ces 4 niveaux de perception en séduction :
1) Je ne plais pas beaucoup aux filles, et la séduction dépend de facteurs totalement hors de mon contrôle.
C’était, grosso modo, la perception que j’avais du jour où j’ai commencé à m’intéresser aux femmes jusqu’à celui où j’ai découvert les premiers conseils de séduction sur internet.
J’ai eu une vie affective plutôt correcte par le passé. Mais j’accordais tout le crédit à la chance, et, dans un sens, c’était bel et bien grâce à elle ! Une fois la fille avait joué le rôle du mec et m’avait draguée activement ; une autre elle s’était servie d’un entremetteur pour me faire savoir qu’elle me trouvait mignon…
Cependant, ces exs n’étaient pas dans le « top beauté », et je croyais toujours être incapable de plaire aux filles au-dessus de « 8 ».
Puis, quand j’ai atterri dans une ville inconnue pour mes études supérieures, toutes mes tentatives de séduction se sont soldées par un échec. Et, pendant des mois, j’ai espéré qu’un de ces fameux « coups de chance » arriverait.
2) Les filles sont difficiles, le processus aussi.
Ensuite, j’ai une (semi) révélation : j’ai découvert la « séduction ».
Mon état d’esprit changeait…
Mon sentiment d’impuissance disparaissait avec le nombre d’articles, d’ebooks et de conseils que je lisais. Je me mettais à rêver du jour où je maîtriserai le processus de séduction sur le bout des doigts. Du jour où je serai capable — en « internalisant » maintes techniques — de séduire les filles que je désirais.
C’était une première marche franchie. Réaliser qu’on a le contrôle de la situation, c’était mieux que de se penser impuissant et de tout miser sur la chance. Seulement, le processus me paraissait être ce mécanisme hyper complexe qui demande de suivre des phrases, de maîtriser une panoplie de techniques et de compétences sociales, sans quoi séduire resterait impossible.
Percevoir la séduction ainsi n’aide pas beaucoup en réalité… Cela encourage à aborder, à pratiquer la drague, mais tant qu’on perçoit la séduction comme COMPLIQUÉE, elle l’est.
Un entrepreneur américain (Jason Fried) disait « tout est simple jusqu’à ce qu’on rende tout compliqué ». C’est tout à fait vrai, surtout pour la séduction.
Dès lors qu’on croit que c’est compliqué, on fait en sorte (inconsciemment) de tout compliquer, même avec les filles très intéressées ! On s’oblige à « valider des phrases », tourner autour du pot, utiliser des techniques inutiles. Tant de choses qui complexifient un processus pourtant simple en soi… Parce que notre perception nous force à penser que c’est nécessaire.
3) Le processus de séduction est simple. Mais les filles sont compliquées.
Dieu merci, j’ai vite écarté cette perception du procès.
J’ai eu la chance de rencontrer des bons dragueurs, d’en lire d’autres, et d’avoir un esprit assez critique et lucide pour m’apercevoir que la séduction était simple. J’ai réalisé que le style de drague minimaliste était plus efficace.
Ça a été le début de mes gros progrès. La peur de l’approche avait (presque) disparu ; je prenais 6 fois plus de numéros, j’avais davantage de rencards et de fcloses que jamais auparavant.
Le seul « hic », c’était qu’en dépit d’avoir réalisé cette simplicité je croyais toujours au fond de moi que les femmes étaient sélectives (du moins les plus attirantes d’entre elles) et qu’il fallait approcher la perfection pour les intéresser.
Bien sûr, un bon nombre de qualités sont requises pour leur plaire. Mais celles-là sont souvent moindres, comparées à ce qu’on imagine.
J’avais DÉJÀ, sans le savoir, les qualités requises. Mais comme je croyais que non, je continuais à me mettre une « pression de la performance » pour me hisser au niveau que, selon moi, les filles attendaient d’un homme. Et, en partant du principe que l’autre sexe restait difficile à conquérir, je me limitais et compliquais encore la séduction…
4) Le processus est simple et les femmes sont faciles !
Un jour, j’ignore pourquoi (peut-être à la lecture d’un livre), une pensée m’a traversé l’esprit — comme une révélation.
Je me suis « OK. Je sais que le processus de séduction est simple, et je le perçois comme tel. Mais j’ai encore l’impression qu’il faut que ma valeur soit très élevée pour plaire alors que, finalement, ce n’est peut-être pas le cas… Peut-être que les filles sont moins sélectives qu’on le pense, et, qu’avoir les qualités que j’ai déjà suffit, du moins avec celles qui sont disponibles. »
Je me suis instinctivement figuré la tronche, le look, la manière de s’exprimer et l’attitude de certains mecs qui sortent pourtant avec des filles sublimes.
« Parfois, me suis-je dit, je ne me sens pas assez à la hauteur avec ces filles au moment de les aborder alors que, si je voyais la plupart de leurs exs, je m’apercevrais sans doute que je n’ai absolument rien à leur envier ! Finalement, peut-être que je vois les filles comme plus difficiles qu’elles ne le sont en vérité !… Tout comme je voyais le processus plus difficile qu’il ne l’était. Peut-être que les filles sont faciles !… Plus facile que je l’imagine, que les autres hommes l’imaginent, que la société nous le laisse imaginer. Et, peut-être même, que les femmes elles-mêmes le pensent. »
J’ai ouvert un fichier Word et j’ai écrit toutes mes réflexions dessus. Je ne voulais pas prendre le risque de les oublier. Puis je n’ai pas cessé de les ruminer dans ma tête, comme pour me convaincre qu’elles étaient justes.
Deux jours plus tard, de sortie en centre-ville, je vis une femme très élégante assise à un arrêt d’un bus. Un mec était en train de (mal) la draguer. J’ai attendu sur le côté, en hésitant à prendre mon tour, si l’autre daignait laisser la place.
Puis il est parti. Mais, au lieu d’y aller de suite, mon premier réflexe fut de me dire qu’elle en aurait ras le bol si un second mec l’accostait. Je me suis ressaisi : « Chrys, rappelle-toi : les filles sont faciles !… », et ça m’a donné du courage.
Contrairement à la première idée, elle a apprécié mon approche. Nous avons discuté nous minutes, puis échangé nos numéros ; et, le lendemain, je l’ai ramené chez moi pour une partie de jambe en l’air qui dura jusqu’au petit matin.
Cette expérience m’a convaincu. Seul dans mon lit, après qu’elle soit partie, j’ai soliloqué : « Purée !… Mais en fait, les filles sont CARRÉMENT plus faciles que je le pensais ! »
Aujourd’hui, quand je vois une fille, je me dis que :
- si elle est intéressée pour me rencontrer – et elle l’est une fois sur 2 ou 3 – et…
- si elle ne traîne pas de trop gros complexes (sexuels, moraux, ou autres),…
Elle sera (probablement) facile à séduire !
Ce n’est pas seulement le processus qui est simple, les femmes AUSSI (perception).
Votre réalité est LA réalité
Il n’existe pas UNE réalité, mais une infinie qui dépendant de vos perceptions.
Je suis convaincu que la réalité est bien plus subjective qu’on ne le pense.
Si vous voyez le processus de séduction comme compliqué, il le deviendra – parce que vous percevrez de la complexité partout, y compris là où il n’y en a pas.
Mais ça ne s’arrête pas là. Vous pouvez percevoir la séduction comme un processus simple, mais croire que les femmes sont difficiles – qu’elles se « donnent » difficilement, qu’elles sont très sélectives.
Alors :
- Vous ne vous sentez pas tout à fait à la hauteur ;
- Vous vous mettez une pression inutile, qui parasite votre spontanéité, votre assurance, et un tas d’autres choses ;
- Et, pire encore, vous sous-communiquez à un niveau inconscient votre perception, ce qui incite les filles à devenir compliquées… Peut-être parce qu’elles auront peur d’être jugée, ou pour faire ce qu’elles veulent de vous (invitation au resto, ou engagement, ou peu importe).
Mais laissez-moi vous dire une bonne chose : tout n’est qu’illusion !
Croire que les femmes sont « difficiles » arrange tout le monde :
- Les hommes, parce qu’ils peuvent se vanter d’avoir couché avec une nouvelle fille (s’il était admis que c’était facile, quelle gloire en tireraient-ils ?)
- Les femmes, parce que ça leur permet de se prizer, de se faire inviter, de garder les mecs en orbite autour d’elles, de les fidéliser.
- La société, parce que ça fait marcher l’économie. Un humoriste américain, Dave Chapelle, disait « Si les hommes pouvaient baiser les femmes dans des cartons, ils n’achèteraient jamais de maison ! » Il n’est pas si loin de la réalité…
Mais, dès lors que vous connaissez ce « secret » – les femmes sont faciles, elles ont faim en réalité ! – vous les regardez différemment, vous n’interagissez plus pareil, vous ressentez plus qu’à la hauteur !
Cette croyance vous fait percevoir les femmes différemment ; cette perception devient VOTRE réalité ; votre réalité devient LA réalité. Puis les femmes sont aspirées par CETTE réalité : elles deviennent faciles (ou tout du moins : plus faciles).
Et, après le sexe, elles vous diront : « Wow, jamais j’aurais cru que ça pouvait allez aussi vite ! »
À bon ? Moi si !
Questions ? Remarques ? Suggestions ? Laissez un commentaire ci-dessous. Si cet article vous a plu, faites un tour dans ma librairie, vous y trouverai des livres au moins tout aussi intéressants. Je propose aussi des coachings individuels et des consultations par téléphone ; n’hésitez pas à me contacter me poser des questions.-Chrys
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