Stupidalgo sans sable ni grillage !

Publié le 10 avril 2017 par Delanopolis
Véritable festival de sottise et de démagogie municipales cette semaine : Hidalgo sacrifie le sable de Paris-plages sur l'autel de la bonne conscience bobo et va bientôt renoncer aux grilles qui empêchent les clandestins de s'installer tranquillement sous le métro aérien. Les Etats-unis sont un pays souverain qui a parfaitement le droit de continuer à ériger un mur (il existe déjà sur un tiers de la frontière avec le Mexique) pour se protéger d'une immigration clandestine massive qui draine avec elle trafics et criminalité à des niveaux inégalés.

Quant à LafargeHolcim, c'est une entreprise privée qui a tout autant le droit de participer à ces travaux.

Mais cela chagrine Hidalgo et les décérébrés bobos du conseil de Paris qui se sont déclarés opposés à la poursuite de tout partenariat avec une «entreprise infréquentable». «Nous nous passerons de ses prestations», a tranché devant le Conseil de Paris Bruno Julliard, premier adjoint d'Hidalgo, avant qu'un vote n'entérine cette décision mardi dernier.

Depuis 2002, Lafarge mettait à disposition gratuitement du sable «100% normand» dont plus de 3000 tonnes avaient été répandues l'an dernier sur les bords de Seine. «Cette année, nous allons par exemple profiter de l'ouverture du Parc des Rives de Seine pour proposer aux Parisiens des espaces végétalisés, de nombreuses activités sur une durée plus longue», expliquent sans rire les Hidalguistes.

Cette pantalonnade met fin à une scénographie delanoesque vieille de près de 15 ans. Le transport de cette masse de sable était en effet tout ce qu'il y a de plus anti-écologique.

Hidalgo vient donc d'inventer la plage sans mer, sans rivière, sans lac, sans sable et sans galets. Une première mondiale. Bravo !

Au même moment, autre assaut de démagogie dans le 18ème arrondissement, sous le métro aérien où la mairie de Paris a décidé d'enlever en juin les les grillages installés depuis plusieurs mois le long de la voie du métro entre Stalingrad et la Chapelle à la demande d'élus écologistes.

Cette capitulation supplémentaire devant le vivrensemblisme débile des écolos n'est pas du goût de la plupart des riverains, interrogés par le Figaro, qui n'en peuvent plus de la dégradation spectaculaire du cadre de vie dans ces quartiers.

« Ces grilles sont indispensables! Si la mairie les enlève, les campements sauvages vont revenir et ça, ce n'est vraiment pas possible», s'insurge Didier, patron d'un bistrot situé près de la place de Stalingrad, qui a vu son chiffre d'affaires chuté de 12%.

«La mairie peut enlever les grilles, cela ne changera rien au problème. Les migrants reviendront se poser là. Je n'ai rien contre eux. Mais il faut être honnête depuis qu'ils se sont installés dans le coin, c'est devenu l'enfer pour nous. On a dû fermer plusieurs fois la pharmacie après que des bagarres ont éclaté entre eux et les forces de police», confie Myriam, qui travaille à la pharmacie située à l'angle de la rue d'Aubervilliers.

Colère partagée par Marie-Christine, qui habite sur l'avenue de Flandre (XIXe). «Trop, c'est trop. Ce cirque dure depuis deux ans. Je ne reconnais plus mon quartier. Il est devenu une “zone interdite”. À partir de 18 heures, je n'ose même plus sortir dans la rue avec mon mari. On ne se sent pas en sécurité. Les tentes sont parties mais les migrants et les trafiquants campent encore les trottoirs jour et nuit. Mieux vaut être encerclé par des grillages et des blocs de pierre que de revivre à proximité d'un bidonville», affirme la retraitée de 78 ans, membre de l'association Demain la Chapelle.

Élisa, étudiante qui loue une chambre depuis plus d'un an près du métro Stalingrad, estime quant à elle «avoir honte» de vivre dans ce quartier. «Je n'ai pas le choix, je n'ai pas les moyens financiers de me loger ailleurs. Je pensais qu'avec l'évacuation du camp en novembre dernier, la situation s'arrangerait. Mais ce n'est pas le cas. Le quartier est devenu une poubelle géante», confie la jeune fille de 19 ans. Le long des grilles, des débris de verre, des sacs plastique, des restes de nourritures jonchent les trottoirs.

«Les squares et les espaces de jeux ont quasiment tous été fermés pour virer les rats, qui se sont multipliés. Sans parler de l'odeur d'urine qui flotte constamment dans l'air. C'est vraiment invivable», déplore une mère de famille.

Etc.
Etc.

Faudra-t-il, quand les protestations seront exacerbées, qu'Hidalgo commande à Lafarge le matériau pour construire un mur à la place du grillage ?

Décidément, flottant au gré des vents politiques entre irénisme et mesquinerie, Hidalgo est bel et bien de ce métal dont on fait les grilles et les girouettes ...