[L’actu Web – Semaine du 03/10/2017] Sécurité smartphones, Mastodon, revenge porn & fake news

Le mois d’Avril se poursuit sous le signe de avec des news dans le monde du web concernant et que nous vous proposons de découvrir ensemble aujourd’hui :

Module wifi et piratage

Vous êtes probablement usager d’un smartphone connecté au Wifi alors attention : une faille de sécurité a été détectée dans le module Wifi Broadcom interne au mobile. Pour rappel, ce module est présent dans les Iphone, Ipad, Pixel et Nexus de Google et téléphones de Samsung. Concrètement, cette faille de sécurité permet à un pirate d’exécuter du code malveillant sur l’appareil concerné s’il a accès au même réseau Wifi que sa victime et ainsi de prendre le contrôle de cet appareil. Une raison de plus de ne pas utiliser les Wifi publics n’est-ce-pas ? Face à cette faille, Apple a publié une mise à jour de son système d’exploitation il y a quelques jours et Google a lui aussi diffusé un patch automatique sur les terminaux Nexus/Pixel. En revanche, les usagers Samsung devront se montrer un peu plus patients et surveiller attentivement leurs mobiles, tout en évitant de se connecter à des réseaux Wifi utilisés par beaucoup de monde.

Le succès de Mastodon, concurrent de Twitter

On passe maintenant aux réseaux sociaux avec l’arrivée d’un petit nouveau en la matière du nom de Mastodon. Enfin, en vérité celui-ci n’est pas si nouveau que ça puisqu’il a été lancé en 2016. Cependant, pour une raison difficile à expliquer, ce réseau social aux fortes allures de Twitter connaît un regain de succès cette dernière semaine, si bien que ses responsables ont dû bloquer les inscriptions sur la plateforme face à un afflux trop important de nouveaux inscrits. Ainsi, si vous allez visiter le site officiel de la plateforme, vous serez informé que les nouvelles inscriptions sont malheureusement pour l’instant bloquées. En revanche, vous pourrez en apprendre plus sur les caractéristiques de ce réseau social, qui on l’espère sera bientôt rouvert à tous !

Facebook sanctionne le « revenge porn »

Et en parlant de réseaux sociaux, retour à l’incontournable Facebook avec une nouvelle qui ravira ceux et celles aux exs ayant l’esprit vengeur : le réseau social compte désormais s’attaquer drastiquement au « revenge porn » en sanctionnant les comptes émetteurs de tels contenus et bloquer automatiquement ces contenus une fois signalés par les internautes. Rappelons qu’une photo peut être signalée via un bouton à côté du post concerné. La nouveauté réside ainsi dans le fait que le contenu ne pourra plus réapparaître, le logiciel de Facebook étant doté d’une IA et d’un logiciel de reconnaissance. Il ne pourra plus réapparaître non plus sur Messenger ni Instagram, puisque ces deux plateformes appartiennent à Facebook. En revanche, pour l’instant le blocage n’est pas effectif sur WhatsApp, une affaire à suivre. Sachez toutefois que si vous êtes victime de revenge porn sur le web (pas seulement sur Facebook), vous pouvez vous tourner vers la CNIL ou bien faire appel à nos services via la plateforme Osculteo pour procéder à la suppression de tels contenus sur le web.

La chasse aux fake news se poursuit

C’est un sujet que nous abordons régulièrement car il est d’actualité (c’est le cas de le dire) depuis maintenant plusieurs semaines : la chasse aux fausses informations (ou fake news) sur Internet, ce dont on a en effet déjà parlé dans plusieurs de nos chroniques hebdos. Petite nouveauté renseignée par l’excellent site Presse-Citron le 7 Avril dernier : la présence d’un nouveau label pour les résultats de recherche Google. Celui-ci consiste en plusieurs étiquettes allant de « probablement faux » à « probablement vrai » qui viennent se glisser sous une actualité afin d’orienter l’internaute qui saura ainsi si la source qu’il consulte est fiable ou non. Celles-ci sont le fruit de vérifications faîtes par exemple par Snopes ou Polifact aux Etats-Unis. Pour l’instant, seules certaines actualités sont concernées et on ne sait pas encore ce qu’il advient des infos en France. Toutefois, cette nouvelle mesure donne un second souffle à la lutte contre les fake news et est encourageante pour la suite.