Tout d’abord qu’est-ce que Gallup World Poll ?
Gallup se penche la plus part du temps sur des problèmes mondiaux cruciaux comme l’effondrement économique, le printemps arabe, le bon emploi… Depuis 2006, Gallup a mené l’enquête sur le bien-être au travail et le bonheur en général.
Le mois dernier, la Harvard Business Review s’est penchée sur les données publiées par Gallup en se posant la question suivante :
Quels métiers nous rendent-ils les plus heureux ?
D’après la Harvard Business Review, la première chose remarquée et que les « cols bleus » c’est-à-dire les métiers manuels rendent moins heureux. Selon eux, les métiers manuels font état d’un niveau inférieur de bonheur global dans toutes les régions du monde par rapport au manager par exemple.
En effet, ce sont plutôt les « cols blancs » : les métiers de bureaux ou de direction qui semblent apporter plus de joie et de bonheur au quotidien.
Cependant, l’étude montre qu’être son propre patron ou bien être chef d’entreprise n’est généralement pas synonyme de bonheur. Les résultats sont cependant à nuancer selon la région du Globe. En effet, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande, on observe une forte culture entrepreneuriale, ce qui remonte les chiffres pour ces zones.
Finalement, les personnes sans emploi semblent être les moins heureuses. Assurément, le bonheur réside également dans les relations, la structure des habitudes et les objectifs que l’on se fixe. Ainsi, une personne sans emploi, touchant des revenus équivalents à une personne salarié (ou non), ne perçoit pas toutes ces contreparties, et en ait donc de ce fait moins heureuse.