J’ai eu deux discussions successives ces derniers jours sur les relations. Une avec une femme mariée depuis 9 ans. Une autre avec un ancien client en couple depuis plusieurs mois.
Première discussion
Dans la première discussion, cette femme en question — une sexfriend plus exactement — me parlait de son mari. Elle me disait qu’il la laissait indifférente depuis des années, et qu’elle ne se sentait pas épanouie avec lui. Sa théorie, une raison « biologique » : l’amour dure 3 ans… parait-il !
Je lui ai répondu ce que je pensais, à savoir : que je n’étais pas d’accord avec cette théorie.
Bien sûr, je ne nie pas que les causes soient biologiques. Mais, pour moi, c’est leur relation qui a « tué » l’attirance.
Je constate qu’après quelques années de vie commune, voire quelques mois seulement, l’attirance fond la neige au soleil. Et celle-ci, le plus souvent, ne revient plus. Mais mon expérience personnelle m’a prouvé que, quand on ne reste pas fourré en permanence avec sa copine, l’attirance peut perdurer des années sans s’étioler.
J’ai eu plusieurs relations qui ont dépassé le soi-disant stade fatidique des 3 années. L’attirance était pourtant toujours présente des deux côtés. Peut-être un peu moins forte qu’au tout début, mais encore là !
Je lui ai donc répondu que l’attirance sexuelle n’était pas dépende du temps en soi, mais plutôt de la fréquente à laquelle on voit sa/son partenaire.
- Si on se voit tous les jours, l’attirance s’affaiblit vite ; après quelques mois, des premiers signes de lassitudes apparaissent de part et d’autre.
- Mais si on se voit 1 fois par semaine par exemple, avec quelques breaks de temps à autre, celle-ci a BEAUCOUP plus de chances de se maintenir à long terme.
Parce que, finalement, c’est ainsi que fonctionne l’attirance. Pour perdurer, elle a besoin de plusieurs d’éléments :
- Le désir et le manque de l’autre ;
- Une rupture constante avec la routine – et voir quelqu’un tous les jours, c’est une routine ! ;
- Le challenge – parce que, quand un homme entre trop dans la vie d’une femme, elle ne ressent plus le risque qu’il puisse en sortir, et elle le considère comme « acquis ».
Ces éléments-là motivent les partenaires à se plaire l’un à l’autre, et maintiennent le couple dans un cercle vertueux.
Au contraire, le manque de désir, plus la routine, plus l’absence de challenge, et c’est la perdre de l’attirance assurée.
Deuxième discussion
Dans l’autre discussion, peu de temps avant la première, mon ancien client me disait que depuis qu’il fréquentait moins souvent sa copine — sur mes recommandations -, sa relation allait bien mieux.
Je lui ai répondu que ça me semblait logique. Parce qu’en passant moins de temps avec sa partenaire, on (re)crée un léger manque de l’autre, du désir, du challenge, et on rompt avec la routine.
Et il m’a ajouté une chose de très juste à ma réponse. Que, finalement, peu importe la relation, qu’elle soit exclusive ou non, s’il n’y a pas une gestion intelligente du temps sa qualité en pâtira.
En fait, il a même mis le doigt sur l’un des éléments clé — sinon L’élément clé — qui caractérise mon concept de relation libre :
Plus de détachement, de liberté, d’indépendance = meilleure relation
Il ne s’agit pas d’être « libertin » ou d’être un couple frivole ; il s’agit d’avoir une relation où l’on fait passer l’attirance et la qualité en priorité (à la place du conformisme social).
Les temps ont changé…
Des discussions de ce genre, j’en ai eu des tonnes. Et, additionnées à mes observations, mes lectures et mes réflexions, j’en suis arrivé au constat suivant…
Il y a cent ans, il n’y avait pas de télé. Pas de smartphone. Pas de tout-à-l’égout. Pas de boite de nuit. Pas site de rencontre. Pas de drague dans la rue. On se mariait à 19 ans, et on était grand-père à 65 !…
À cette époque, fréquenter quelqu’un en dehors du mariage était une transgression des mœurs. Les femmes, une fois mariées, appartenaient à leur mari : elles n’avaient ni compte en banque ni droit de travailler sans leur accord. Le divorce, aussi, était interdit. Et quand il ne l’a plus était, il restait mal perçu.
L’enfant qui naissait sans connaître l’identité de son père était un bâtard. Celui qui naissait de parents de couleur de peau différente était un mulâtre.
Bref, c’était une autre époque, un autre monde. Presque tout a changé depuis ; parfois en mieux, parfois en pire. Mais une chose reste à peu près pareille : notre conception du couple.
Nous percevons la relation de couple d’une manière très similaire de celle de nos bisaïeuls. Dans nos croyances, nos états d’esprit, notre façon de la gérer.
Tout cela, bien que notre société soit devenue :
- BEAUCOUP plus individualiste ;
- Des centaines de fois plus décomplexée ;
- Des années-lumière plus rapide – aujourd’hui on change plusieurs fois de logement, de ville, de boulot, de et de femmes.
Et les femmes peuvent remplacer leur partenaire quand (et autant que) bon leur semble. Elles ne sont plus stigmatisées quand elles quittent leur mari et/ou père de leur enfant, et elles en obtiennent en plus la garde et une pension alimentaire…
J’oublie certainement quelques points. Mais tout cela sert à amener ce raisonnement : dans le monde d’aujourd’hui, la relation traditionnelle, semblable à celle de nos parents et nos grands-parents, a peu de chance de fonctionner à long terme. Elle est obsolète ; en attestent les statistiques sur les divorces, les séparations, et la longévité des couples, qui continuent d’empirer !
Peut-être est-il temps (enfin) de remettre en question nos croyances et nos conceptions des relations amoureuses ?
Peut-être est-il temps de sortir de ce sentier de dépendance et vivre son couple autrement, sur un modèle qui prend en compte la manière dont fonctionnent notre attirance et nos besoins sexuels ?
Car, une chose est certaine : plus que jamais dans l’histoire de l’humanité, l’attirance et le sexe sont les ciments du couple ! Se marier, avoir des enfants, être copropriétaire d’un appartement, avoir un compte commun, ou peu importe. Plus rien ne garantit autant la solidité du couple.
Pour un grand nombre des femmes « modernes », c’est souvent plus facile de lancer une procédure de divorce que d’aller à l’encontre de leurs émotions.
Un peu moins de constance ; beaucoup plus de consistance
Le temps est le premier élément à remettre en question. Vous pouvez être alpha, beau comme un dieu, musclé comme une statue grecque, c’est impossible de ne pas dégrader son attirance en passant BEAUCOUP de temps avec sa partenaire.
C’est inutile d’investir une grande partie de son temps pour sa relation. Au contraire, ça détruit l’attraction ! Au lieu de cela, passez moins d’un tiers de la semaine (en moyenne) avec elle.
Je recommande de 1 à 2 fois chaque semaine maximum.
Parce que :
- Cette fréquence permet de mieux conserver l’attirance à moyen et long terme.
- Elle permet de maintenir une bonne connexion.
Ça peut être le week-end entier (ça compte pour 1 fois), ou le week-end + un jour de la semaine (le mercredi après-midi par exemple). À vous de voir !
La vie commune partielle
Cette fréquence vaut aussi pour une vie commune !
Je ne suis pas contre l’idée de partager sa vie (une partie) avec sa partenaire. Je l’envisage moi-même dans quelques années. Mais je ne suis pas tout à fait POUR non plus…
Je suis pour une vie commune partielle, ou l’on passe plusieurs jours avec sa partenaire et plusieurs jours sans elle.
Ne dites pas que c’est impossible. Il y a bien des types qui arrivent à vivre sans argent !… Et ça existe déjà (les stars, les militaires,etc.). Pourquoi ne pourrait-on pas construire une relation, à long terme, sans vivre entièrement avec sa partenaire ? Tout est possible. Suffit de le vouloir.
Bien sûr, certaines femmes refuseront l’idée. Peut-être seront-ce d’ailleurs les mêmes qui, le jour où elles ne se sentiront plus attirées par vous, rejetteront la faute sur VOUS et vous quitteront sans scrupule… Mais toutes les femmes ne sont pas hostiles à l’originalité. Beaucoup d’entre elles aiment leur indépendance ! Elles ne veulent pas choisir entre leur vie privée et leur vie de couple : elles veulent avoir les deux ! Vous pouvez être cet homme qui leur permet d’avoir une vie privée – faire ce qu’elle veut 2, 3, 4 ou 5 jours dans la semaine sans avoir à composer avec vous – et avec qui elle entretient une vie de couple le reste du temps.
En somme, je pense que nous devrions commencer à envisager des relations différentes (des relations libres) où la conservation de l’attirance serait notre priorité. Comme un homme qui gère son entreprise pour qu’elle continue à prospérer, vous pouvez être un copain (mari) qui gère sa relation pour qu’elle continue à être exaltante !
Cela commence par faire en sorte de passer plus de temps séparément, MAIS plus de temps de qualité ensemble !
Cela afin de :
(a) Maintenir l’attirance (et par extension : l’intérêt) ;
(b) Permettre à chacun de garder son jardin secret, pouvoir cacher ses « tue-l’amour » à l’autre (par exemple : faire en sorte qu’elle soit absente quand vous avez une grosse chiasse ; lui laisser quelques jours pour s’épiler et péter sans retenue ; etc.) ;
(c) Qu’il y ait moins de conflits — parce qu’il est IMPOSSIBLE de passer beaucoup de temps avec une fille sans qu’il n’y ait aucun conflit.
Perdre ces précieux sentiments du début de relation et sombrer dans la routine après quelques années seulement n’est pas une fatalité !
Chacun peut vivre sa relation comme il l’entend. Il n’est pas obligé de suivre toutes mes recommandations, c’est sûr ! Mais il n’est pas obligé non plus de suivre la masse et un sentier de dépendance.
Une question ? Une suggestion ? N’hésitez pas à me contacter pour m’en faire part. Si cet article vous a plu, faites un tour dans ma librairie. Vous ne serez pas déçu.-Chrys
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