Il en résulte que nous n'avons pas retrouvé la maitrise de nos finances publiques ; Que si l'on tenait compte des dettes des entreprises publiques, nous aurions déjà franchi le cap des 65% sur PIB de dette publique. Les causes sont bien connues et pourtant rien ne semble pouvoir infléchir la trajectoire du « Titanic » budgétaire dans sa course effrénée au naufrage. La dynamique de la dépense publique est supérieure à la moyenne des 10 dernières années. Nous dépassons l'Allemagne, à services comparables, de 160 milliards d'euros. Notre politique budgétaire est trop pro-cyclique, c'est à dire que nous dépensons trop quand les recettes sont abondantes. Les Collectivités Locales paient les factures des décisions quotidiennes de dépenses prises à Paris, sans la moindre étude d'impact. Dans les comptes sociaux, le déficit de la branche vieillesse devient supérieur à la branche maladie. Bref, nous roulons à tombeau ouvert vers l'abîme. Pendant ce temps le Parlement est occupé à savoir où le Président peut rendre visite aux parlementaires, à Versailles ou à Paris. Je ne regrette décidément pas d'avoir refusé de voter le texte de réforme de nos institutions dans un contexte de finances publiques pareil !
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