Wanovitch à la Taverne les Arcades, Braine-le-Comte, le 1 avril 2017
Charles Eloy
Nathalie, la programmatrice de la Taverne Les Arcades fait notamment la promotion des groupes venant de la région ou de plus loin et nous gratifie chaque samedi soir d'un concert. Ce soir, le quatuor Wanovitch, basé à Soignies (Hainaut) se produit devant un public hétéroclite.
Le nom du groupe est dérivé des mots en langue de Shakespeare 'One of each" en allusion aux différentes influences présentes dans la direction musicale essentiellement blues rock avec des touches de garage rock, disco ou funk, distillées avec dextérité.
Le groupe Wanovitch a été créé en 2010 par Enrique et Pierre après la dissolution du groupe Harmony Drive.
- heures trente, les musiciens en baskets sont ponctuels comme le carillon de 48 cloches de l'église Saint-Géry de Braine-le-Comte. Ils débutent le concert en douceur avec un morceau s'inspirant du style "Americana". Puis suit la chanson "Looking for Eden" sur un rythme ternaire de shuffle que l'on rencontre fréquemment dans le blues. Nous voilà en présence d'un groupe de musiciens bien rodés à la scène, ayant fait leurs armes dans des formations précédentes.
Un moment de grande émotion suit avec la ballade sur un tempo lent "The Game" débutant avec des riffs et arpèges sur lesquels la composition, dégageant une ambiance mélancolique, se construit. Un léger clin d'œil à Metallica!
- just a man": Le message est transmis au public féminin. A la reprise du refrain reprenant "I'm just a man", un groupe de dames envahit le devant de la scène. Fabian Lefebvre, le bassiste se replie vers ses acolytes. Enrique Roelas, le chanteur de Wanovitch n'a pas besoin de caresser le micro comme Julio Iglesias afin de transmettre les vibrations musicales.
Impossible de boire seul(e) avec la reprise "I drink alone" de Georges Thorogood. Pierre P. Moyson, le guitariste soliste utilise un bottleneck pour la technique du glissé à la guitare. Entretemps, le subconscient collectif se réveille et Nathalie s'active à servir les bières et autres boissons à des prix démocratiques durant le concert gratuit.
Vers la fin du concert, le public est bien chauffé et accompagne le chanteur durant le refrain de "Home Sweet Home".
La composition "Liars" est plus compacte avec un solo qui nous fait penser à une solide référence, Craig Cross, le guitariste soliste de Lenny Kravitz. Jean Christophe Brohée à la batterie assure une rythmique bien carrée.
Wanovitch, ayant forgé une propre identité, a tenu le public en haleine durant plus d'une heure trente. Les musiciens, exprimant des sensibilités diverses ont gardé un esprit de fraîcheur dans la création.
Setlist partielle: Where are you, Looking for Eden, Waiting, There is a place, Bad company, The Game, I'm just a man, Fly away (reprise de Lenny Kravitz), Nowhere to run, Sleepers' Blues, Too much, Home sweet home, Liars, Headshot, I drink alone (reprise), Harmony.