Il conseille par exemple « d’introduire la sollicitation d’avis ou de changer de mode de recrutement. Supposez qu’une personne qui dépend directement de vous ait changé de poste et doive être remplacée. Au lieu de recevoir vous-même les candidats et de lui choisir un successeur…pourquoi ne pas laisser vos N-1 rédiger le profil de leur futur patron, assurer les entretiens et choisir la personne ?
Cette pratique est tout sauf purement symbolique : elle transforme en profondeur le rapport hiérarchique entre un manager et ses subordonnés directs. Et vous pouvez faire plus, si les politiques RH de l’entreprise ne vous lient pas les mains : vous pouvez mener les entretiens annuels en mode pair-à-pair plutôt qu’en mode patron-subordonné. Vous pourrez peut-être même faire décider les augmentations et primes par consultation des pairs. Ces différents changements en matière de décision, de nomination, d’évaluation et de rémunération, peuvent libérer une énergie considérable. Les managers ne peuvent plus régner par la peur et doivent adopter des modes de collaboration plus riches. Et malgré cela, vu du dehors, pas d’inquiétude : la pyramide a l’air intacte ! ».
Nous avons souvent plus de marge de manœuvre que nous le pensons, par exemple dans la façon dont nous déclinons les objectifs ou l’élaboration des budgets. Il est important de continuer à respecter les règles de l’organisation pour ne pas alarmer les supérieurs hiérarchiques. Mais il est possible, au sein de ce cadre, d’introduire davantage de collaboration pour atteindre le résultat attendu.
Et vous, dans quel domaine pouvez-vous davantage impliquer vos collaborateurs ?