Pourtant ce « jeu » nommé test de Rorschach, du nom de son inventeur, un psychiatre et psychanalyste est devenu depuis 1921, un outil précieux pour évaluer la personnalité d’un être humain.
La personne évaluée est placée devant une série de 10 planches de tâches symétriques dont 3 seulement sont en couleur et doit les interpréter. Les interprétations fournies par le patient sont alors étudiées scrupuleusement pour mettre en évidence les traits de la personnalité du sujet.
A sa publication, le test de Rorschach, ne fut pas accueilli avec enthousiasme par les psychiatres, mais au fil des années, certains lui reconnurent une grande utilité psychanalytique.
Le test permet de faire appel à la sensibilité du sujet mais aussi à son inconscient et à sa capacité à se projeter en interprétant librement des taches d’encre. Ne rigolez pas, il parait que ça marche !
Le psy (chiatre, logue ou chanaliste) tentera de dégager, des interprétations de son patient, des éléments lui permettant de mieux cerner son psychisme. Cela sous-entend de mettre en évidence d’éventuels névroses, psychoses, états limite, schizophrénie mais aussi certains mécanismes de défense et autres thèmes récurrents.
Ce test peut parfois être demandé par la justice ou certaines assurances dans le cadre d’un travail d’expertise.
Promis, vos interprétations ne nous serviront pas à percer votre personnalité, mais vous y voyez quoi vous ? On serait amusé de lire vos réponses en commentaires.