Ni journaliste, ni historien, ni tout à fait romancier, et pourtant tout cela à la fois, l’auteur a écrit une fresque qui aurait pu tout aussi bien s’étaler sur un millier de pages. La matière est là. Mais resserrée, condensée à un point qui rend inutiles les prolongements dont se seraient régalés les amateurs de bons gros romans historiques à la Dumas. Chaque phrase plonge le fer brûlant de l'exaltation populaire dans le cœur des hommes. Le résultat est une tragédie à hauteur d’œil, avec des temps forts et des moments de flottement pendant lesquels on ne comprend plus rien. Car la confusion règne quand l’Histoire s’écrit au présent, comme c’est le cas ici. Mais une confusion d’une force étonnante.
Ni journaliste, ni historien, ni tout à fait romancier, et pourtant tout cela à la fois, l’auteur a écrit une fresque qui aurait pu tout aussi bien s’étaler sur un millier de pages. La matière est là. Mais resserrée, condensée à un point qui rend inutiles les prolongements dont se seraient régalés les amateurs de bons gros romans historiques à la Dumas. Chaque phrase plonge le fer brûlant de l'exaltation populaire dans le cœur des hommes. Le résultat est une tragédie à hauteur d’œil, avec des temps forts et des moments de flottement pendant lesquels on ne comprend plus rien. Car la confusion règne quand l’Histoire s’écrit au présent, comme c’est le cas ici. Mais une confusion d’une force étonnante.