Tout
règne, tout primat de l’économie dans les rapports humains, est immonde
et finit par souiller le mental des majorités qui l’appuient et y
trouvent un lieu d’émulation. Les riches utilisent les choses et les
humains, chosifiés à souhait, tout en se vautrant dans leur perversion,
leurs bassesses qu’ils font louer par leurs asservis de classe. Le
capitalisme met en scène une ronde de larbins grimaçants, excellant dans
la farce des apparences, la singerie d’une fierté qu’ils n’ont
pas, ayant déserté leur droit de dire non à l’imposture bourgeoise
qu’ils préfèrent essentialiser. Essentialisme déshumanisant où ils se
reconnaissent eux-mêmes volontairement choses des possédants dits
riches.
La
dialectique du pauvre et du riche constitue la pire sphère d’esclavage
mental puisqu’elle essentialise la situation objective de classe qu’elle
étaie idéologiquement comme naturelle. [Extrait]
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