Le Fonds pour les changements climatiques en Afrique bénéficie de nouvelles contributions

Publié le 04 avril 2017 par Massolia

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 15 mars 2017, la conversion du Fonds pour les changements climatiques en Afrique (FCCA) en un fonds fiduciaire multi-donateurs. Le FFCA avait été créé en 2014 avec une dotation initiale de 4,725 millions d’euros du gouvernement allemand. Ce changement apporte deux nouveaux partenaires au Fonds, les gouvernements de l’Italie et de la Flandre (Belgique), qui contribuent respectivement pour 4,7 millions d’euros et 2 millions d’euros. Au-delà, cela ouvre la porte à de futurs partenariats avec d’autres bailleurs de fonds désireux de soutenir les pays africains dans leur transition vers un développement à faible émission de carbone, résilient au changement climatique et vers une croissance verte.
Le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), fondateur du FCCA, a dit sa fierté que le Fonds, créé avec l’idée d’attirer d’autres bailleurs de fonds éventuelq, ait atteint cet objectif, démontrant le succès de l’initiative. Le BMZ a également exprimé sa gratitude envers l’Agence allemande de développement (GIZ), pour l’application de l’accord en son nom.
Anthony Nyong, directeur du Département du changement climatique et de la croissance verte de la BAD, a souligné combien « le FCCA joue un rôle important en aidant les pays africains à élargir leur accès aux financements climatiques pour atteindre les objectifs ambitieux qu’ils ont fixés dans leurs contributions prévues déterminées au niveau national. » Et d’ajouter : « Les contributions de l’Italie et de la Flandre témoignent du bon travail que le Fonds a accompli jusqu’ici et du potentiel existant pour l’étendre. Le partenariat avec nos donateurs contribuera à accroitre les financements climatiques de la Banque pour faire progresser le développement durable et résilient aux changements climatiques sur le continent. »
Selon une étude récente de l’Initiative sur les politiques climatiques, seulement 3 % des financements du climat mondial sont actuellement alloués à l’Afrique subsaharienne, bien que la région soit la plus vulnérable aux changements climatiques. Simon Calcoen, du Département des Affaires étrangères de Flandre, a déclaré que « le gouvernement de Flandre est convaincu que le FCCA est la clé pour résoudre la tension actuelle entre les besoins climatiques non satisfaits en Afrique et le financement climatique international disponible »