Je vous propose aujourd'hui quelques vues de la nature en fleurs au jardin. Ces images sont accompagnées d'un texte extrait du livre de Patrick Dacquay "Les 21 règles de vie de l'enchanteur" :
La journée était douce, le printemps était salué par le chant des oiseaux. Les rivière et les torrents flirtaient et faisaient l'amour, engendrant des multitudes de poissons, de libellules, de grenouilles, de pierres et d'algues.
La fête de la nature était à son paroxysme, bruyante et magnifique.
Les oiseaux sifflaient en chorales talentueuse. Les arbres, avec leurs feuilles toutes neuves, vibraient, nourris par un vent léger. Les animaux éblouis par ce printemps radieux osaient à nouveau parcourir les campagnes et les forêts.
"La vie est si belle", se disait un vieux renard en contemplant cette merveille.
C'est à cet instant qu'un grand souffle en tourbillon fit frémir la rivière. L'eau bouillonnante devint blanche, et une légère brume s'éleva de son lit pour aller s'adosser contre un saule, laissant apparaître une magnifique princesse auréolée de toute la beauté du monde.
Ce brouillard s'épaissit, et une jeune fille d'une beauté parfaite pris corps. C'était une Déesse de l'Eau, du Vent, de la Terre et du Feu. Ses cheveux blonds si longs habillaient sa nudité parfaite. Sa beauté éblouissait.
Le vieux renard, qui pourtant en avait vu dans sa longue vie, était interloqué face à une telle merveille. Les oiseaux s'étaient tus et un silence admiratif sanctifiait cette apparition divine.
C'était la fille des Dieux et des Déesses.
Flemincité la superbe était la "vérité toute nue", celle que les humains devaient écouter.
Elle apportait cette vérité tant attendue, la sagesse, dont la planète avait besoin pour pouvoir passer un nouveau cap de conscience.
La vérité toute nue allait être révélée aux humains. La vérité toute nue devait être enfin connue des ignorants. Et la jeune Déesse était fière d'être la messagère de ses pères et mères, Dieux et Déesses, des mondes invisibles.
Ouvrant ses yeux d'un vert limpide comme une pierre précieuse, elle découvrit la splendeur de la nature terrestre. Elle était émerveillée, émue et enthousiaste d'avoir été envoyée dans une si parfaite Création. Sa mission était un vrai bonheur, elle chantait de sa voix de cristal avec les oiseaux qui la saluaient.
Une source nourrissant la rivière redoublait de force et, par ses vocalises, complétait cette symphonie du bonheur.
"La vie terrestre est belle, et belle est la vie" se disait Flemincité.