Saison 5, épisode 10, Rick prononce sa réplique : " We are The Walking Dead ". Deux ans plus tard, il faut se rendre à l'évidence, la série nous a aussi transformé en morts ambulants...
Au début, c'était discret. Le show aimait prendre son temps, mais chaque épisode ou presque nous offrait quelque chose. Avides de nouveautés zombiesques, nous croquions alors chaque sursaut narratif à pleine dents. Puis, les années ont passé et à mesure que notre passion dévorante pour la série grandissait, le sens du rythme des scénaristes faiblissait. Nous étions devenus plus exigeants, eux plus faignants - même chose côté effets-spéciaux-.
Pourtant, nous sommes toujours là, grognant, mais impatients. Il faut dire que The Walking Dead (notre critique de la saison 7) sait faire deux choses : un premier épisode (re)lançant l'engouement et un dernier épisode créant l'attente fébrile. Et tant pis si, entre les deux, le gouffre d'ennui s'agrandit. La tension, devenue rarissime, se savoure d'autant plus, on s'est attaché aux personnages et dans le genre, il y a peu concurrence (si ce n'est la généreuse Z Nation).
Si chaque saison les audiences baissent, AMC réalise toujours des records. La série peut continuer sa chute qualitative, la horde bougera peu, trop accro. We are The Walking Dead...
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