Et tu trouveras le trésor qui dort en toi
Pendant longtemps j’ai soigneusement évité Laurent Gounelle, que je rangeais dans la catégorie des “Marc Levy” (ouais c’est une catégorie maintenant, vous ne saviez pas ?). Je pensais que c’était du “roman de gare” (ça, ça existait déjà avant), vite écrit, vite lu, vite oublié. Et puis plusieurs personnes de confiance m’ont conseillé d’essayer, dans une période où je cherchais justement quelque chose de léger à lire. Je me suis donc lancée. J’ai été vraiment épatée par la qualité de réflexion que j’y ai découvert ! Certes l’écriture n’est pas extravagante (donc facile à lire, pour cela j’ai été servie) et le personnage principal un peu caricatural au premier abord. Mais Laurent Gounelle a eu la bonne idée de ne pas en faire des tonnes, ni de tomber dans les schémas stéréotypés, cette Alice n’était finalement que le support de la réflexion de l’auteur. D’ailleurs son histoire à elle passe un peu au second plan, nous épargnant le retournement de situation facile. Idem pour la personne du prêtre, que l’on suit sans trop s’y attarder (les scènes dans le confessionnal sont vraiment instructives). Ce dont Laurent Gounelle nous parle vraiment c’est l’égo. L’analyse et surtout la comparaison qu’il fait des différentes religions est franchement bien menée (sans rentrer dans du complexe non plus), avec plus d’une illustration pertinente. Bref, j’ai appris des choses, sur la vie et sur moi-même. Chapeau !
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Le jour où j’ai appris à vivre
Galvaudée par ma rencontre avec Laurent Gounelle et ayant toujours l’esprit trop chargé pour des lectures “difficiles”, j’ai quasiment tout de suite enchaînée avec un second roman de son cru. Si le fond était un peu moins intense que pour Le trésor qui dort en toi, j’y ai trouvé également plus d’une idée pertinente. Encore une fois, le personnage principal sert surtout de support pour faire passer des réflexions, même si dans ce cas on suit d’un peu plus près son parcours (avec certains retournements de situations tout à fait attendus cette fois). Mais j’y ai plus vu une illustration de la manière dont on pouvait influencer sa vie, qu’un simple laisser-aller à la facilité. Oui, nous avons le pouvoir de rendre nos vies meilleures, il suffit de le décider et de passer à l’action. Si l’effet wahou était moins présent que pour l’autre ouvrage, j’ai également été ravie de cette lecture.Le jour où j’ai appris à vivre sur Amazon
Le Philosophe qui n’était pas sage
Alors là, peut-être que c’était la lecture de trop, mais je pense que je n’aurais de toute manière pas aimé ce roman même si je l’avais lu à un autre moment. Ici encore, le personnage principal n’est pas forcément celui que l’on pense, sauf que cette fois on finit par franchement se focaliser sur un second, le chef des guides, qui décide qu’il va pourrir la bonne humeur et la soi-disant “naïveté” d’une communauté indienne. J’ai lu peut-être un tiers du bouquin, avant de l’abandonner complètement furax. Oui, cela m’a énervée de voir cet acharnement à faire le “mal”. Je me doutais bien de la suite des événements et surtout je voyais très bien où l’auteur voulait en venir (on revient à cette histoire d’égo), merci, mais le processus ne m’a absolument pas plu. Sur Babelio, c’est le livre de l’auteur le moins bien noté à ce jour et je comprends pourquoi !Le Philosophe qui n’était pas sage sur Amazon