4 avril Big bug La médiathèque de Limoges recèle des trésors. Passionné de films, je cueille chaque semaine sept ou huit DVD dans le bac des retours. Films français italiens espagnols anglais écossais belges serbes russes finnois islandais, même japonais et même parfois américains. Attiré par les réalisateurs les acteurs les affiches les synopsis, je suis bélier et cinéphile compulsif. La gratuité me permet de faire jouer une partie de hasard et parfois le hasard révèle de merveilleuses surprises. Et quelquefois de bien mauvaises. Immergé dans le suspense d'un polar bien ficelé, hébété je me gratte la tête pour deviner qui peut bien se cacher, l'arme au poing derrière le masque hideux de l'assassin, après une heure d'une énigme insoutenable, voilà. Voilà que l'image se fige. Partagé entre la rage et l'impuissance, hagard. Je me dis, quelques lourdes secondes plus tard que ce n'est qu'un film et que si il y a mort d'homme, ce n'est que pure fiction, je tente d'essuyer ce maudit disque d'argent. En vain. Je ne saurai pas qui a tué qui ! Et ça me chiffonne.
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