Pourquoi parler des enfants et pas d'éducation ? Car c'est un sujet qui est sous-entendu dans la campagne des présidentielles et qui pour moi, doit être sur entendu, alors que les propositions de certains candidats les menaces dans leurs droits.
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Des élus de la république qui s'engagent en portant de l'emblème de notre pays de défendre les valeurs de notre république " Liberté " " Égalité " " Fraternité ", souhaitent interdire aux enfants l'accès à la restauration scolaire, car leurs parents ne travaillent pas, d'autres augmentent le tarif des restaurations scolaires faisant ainsi une sélection par l'argent.
L'accès à l'école, parlons-en. Il n'y a pas de problèmes, chacun vous parle qu'il est prioritaire de s'attaquer à l'apprentissage des fondamentaux. Mais que propose-t-il pour le bien-être des enfants à l'école pour favoriser les apprentissages, attention je ne parle pas de l'apprentissage à 14 ans pour faire des enfants de bons citoyens employables au plus vite, mais de l'apprentissage de ce qui est fondamentale.
Que propose la droite ?La suppression de 500 000 fonctionnaires, c'est la suppression de 100 000 postes dans l'Éducation nationale, un traitement de cheval, avec des classes qui ne pourront que se surcharger, avec des classes qui se fermeront dans nos villages, avec temps de transport qui s'allongeront.
Alors oui, il y a pour l'école une proposition très forte, et elle porté par qui ? Pas par Fillon, lui qui veut réintroduire en France le port de l'uniforme, mais d'après mes sources, hormis dans quelques écoles privées, l'uniforme n'a pas existé en France.
Après les enfants des pauvres, il y a une autre catégorie d'enfants qu'il ne faut exclure, ce sont les enfants réfugiés ou plutôt les enfants en recherchent de protection, les ROMS, à une autre époque les enfants "Isieux". Alors eux, on leur refuse le couvert, mais aussi le gîte et il faudrait même les renvoyer sous les bombes ou à la mer.
Alors, effectivement, je ne dis pas toute la vérité, ces candidats, la cause des enfants en ont fait un axe central de leur programme.
Mais que propose-t-il ?
- Abaisser la majorité pénale à 16 ans, faire juger des enfants (moins de 18 ans) par des juridictions non spécialisées, leur appliquer les mêmes peines que les adultes, des peines non individualisées ou à visée, ni restauratrice ni éducative.
- Interdire à certains enfants l'accès à une scolarisation gratuite obligatoire.
- Entraver l'accès aux droits fondamentaux de certains enfants du fait de leurs origines, de leur nationalité ou de la situation de leurs parents au regard du droit de séjour et de ne pas leur garantir l'accès aux droits communs.
- Refuser aux enfants l'accès aux soins du fait de la situation économique de leur famille
- Ne pas prendre en considération le point de vue des enfants avant de prendre des décisions - individuelles ou collectives - les concernant.
- Refuser l'hébergement d'urgence (inconditionnel) et l'accès aux logements aux familles avec des enfants ou expulser des familles d'un campement illicite sans solution de relogement.
- Prendre des mesures accentuant la précarité des familles et donc des enfants.
La France est signataire de la Charte internationale des Droits de l'Enfant, comment un président élu au soir du deuxième tour de la présidentielle qui appliquerait, même, qu'un seul point précédemment cité, serait en mesure d'honorer la signature de la France.
Je pourrais encore faire le parallèle du non-respect des droits des enfants en parlant du contexte environnemental, du chômage, de la discrimination, car à chaque fois que l'on s'attaque au modèle social français on s'attaque à la France, aux Français et surtout aux enfants.
Oui décidément la droite extrême droit et la gauche, ce n'est pas pareil. Nous n'avons pas le droit au non des enfants du monde de baisser les bras, de nous renfermer sur nous même. Benoit Hamon doit rassembler la gauche et la gauche doit se rassembler autour de Benoit Hamon. Stéphane Bizeau