Brainstorming Le printemps secoue les neurones. La montée de sève, brutale et régénératrice, me lave de la torpeur de l'hiver. L'amour. La montée de sève. Les plongeons abyssaux, dont on ressort tuméfié mais grandi, lorsqu'on en ressort. Ça commence par l'éclosion soudaine et merveilleuse des camélias des azalées et consort. Ça vous paraît cucul ? Fleur bleue ? Mais c'est d'une violence inouïe, une nature qui éclot entre bitume et gaz carbonique. Comme peut être violente une étreinte passionnelle. Les yeux aveuglés par la passion, l'amour est aveugle, ce n'est pas seulement un cliché. Une peau parfumée et nue, avec quelques gouttes des premières sueurs fraîches du printemps. Avec les respirations qui enflent, les caresses de plus en plus intimes les mains qui tremblent, et d'un seul coup, du tréfonds des entrailles, le séisme. Puis la paix, l'extase le cœur emballé qui se calme, la respiration qui se pose. Le silence après la tempête. Puis les premiers mots égrenés comme des raisins que l'on picore. La tranche de bonheur zen.
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