de Ian Manook.
On passera sur la couverture qui fait penser à un vieux S.A.S. ; et si l’on passe outre les caractères passablement désagréables des personnages – agressifs, violents, stéréotypés, l’intrigue est assez prenante quoi qu’échevelée. Alors, oui, la dichotomie modernisme – traditions symbolisées par les relations entre Oyun et ses acolytes du commissariat et Yeruldelgger et Solongo de l’autre, mais aussi représentatif de l’esprit qui agite la Mongolie ; quelques passages qui auraient eu leur place dans un carnet de voyages ou un livre de pensées plus que dans un polar. Bref, une suite plutôt brouillonne, qui nous emmène de la Mongolie à Paris en passant par la Russie, et c’est bien dommage.