Avis : George c’est un livre doudou, un livre qui fait du bien. Le genre de livre que j’adore parce qu’ils sont doux et simples et puis, George parle d’un enfant transgenre, un sujet peu abordé, surtout dans les livres jeunesses.
George est une fille, elle en est convaincue, mais personne ne la voit comme telle. Ça lui fait mal (et on peut la comprendre) de s’entendre dire « mon garçon » « mon fils » « jeune homme », alors qu’elle est une fille. C’est difficile pour elle de le montrer, difficile de pouvoir vivre comme elle voudrait être. George rêve alors d’incarner un rôle féminin au théâtre, afin que tout le monde puisse voir la vérité, que tout le monde puisse voir qui elle est réellement.
J’ai adoré le frère de George et sa meilleure amie, pour leur attachement à George. Kelly va aider George, et leur complicité est vraiment mignonne.
La souffrance de George m’a beaucoup touché et j’aurais voulu pouvoir ouvrir les yeux de son entourage, crier « mais c’est une fille bon sang ». Ce livre fait réfléchir à la place qu’on attribue au sexe et au genre dans la société, ainsi qu’au poids des mots. On qualifie les personnes, on les case « fille » « garçon », sans même voir que l’image peut être différente de ce qui est. Oui il y a des filles avec des organes génitaux masculins et vice et versa.
La fin est émouvante, le livre est mignon comme je l’ai dis, et m’a vraiment touché et émue. C’était vraiment super adorable.
Seul bémol : j’ai trouvé que les rôles filles/garçons étaient un peu trop cliché. Les filles se maquillent et adorent le rose, les garçons regardent forcément sous les jupes. Je ne pense pas qu’une couleur définisse ce qu’est être une fille ou être un garçon, je ne pense pas que les garçons soient tous sales et vulgaires parce qu’ils sont des garçons, ou que les filles doivent toutes porter du maquillage, du rose et être « mignonne » pour être des filles.
Bon et un garçon qui aime les magasines féminins n’est pas forcément homo, je tiens à le souligner…
N’empêche que j’ai aimé George, et j’ai aimé cette histoire. J’espère réellement plus voir de livres jeunesses traitant de ce genre de sujet, qui sont, pour moi, vraiment important.
Phrases post-itées :
« Les papillons dans son estomac avaient eux-mêmes des papillons dans leurs estomacs. »
« – Bah, nous ne pouvons pas imposer nos vues à nos enfants, mais nous pouvons les encourager, n’est-ce pas ? »
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