Ces dernirs jours, je suis revenu à ma vraie passion : la lecture et surtout le découverte de nouveaux livres que je ne connais pas, dont je n'ai pas entendu parler auparavant. Ces découvertes de l'inconnu me permettent de porter des jugements personnels sur ce que je lis, sans aucune influence extérieure.
J'ai donc choisi de découvrir trois romans d'auteurs marocains à la notoriété plus au moins établie rt publiés chez les Editions MARSAM
Le premier ' LE TAPIS ROUGE" est signé par Mohamed OUISSADEN et date de 2013.
Malgré la prétention affichée par l'éditeur, sur la quatrième de couverture, de voir ce petit roman de 140 pages petit format (14 cm x 18 cm)dont " l'action se situe au Maroc, principalement, à Taroudant, évoquer la France mais aussi l'Afrique.", l'opus de Mohamed OUISSIDEN est confus et plutôt mal écrit.
Je n'ai trouvé aucun plaisir ni aucun intérêt à suivre les péripéties des héros plus qu'improbables de ce roman où Jacques CHIRAC semble jouer l'arlésienne.
A signaler que l'auteur de cet ouvrage est lauréat du prix de création littéraire de 2M (6ème édition 2011-2012). Comme quoi, j'ai raison de ne pas me fier aux prix littéraires pour juger une oeuvre.
Le deuxième livre que j'ai lu ces derniers jours est " LA DAME A LA DJELLABA ROUGE" ...Décidément, le rouge m'attire! L'auteur Ahmed MASSAIA, spécialiste reconnu du théâtre marocain, aurait se tenir à sa spécialité et ne pas se lancer dans le roman.
Parler des bidonvilles de Salé et de la pauvreté peut s'avérer un grand et pathétique sujet quand on est un grand écrivain, sinon cela donne une suite de situations sans queue ni tête où seul compte un étalement de la misère qui confine au voyeurisme, sans le moindre intérêt ni littéraire ni sociologique.
Habib MAZINI, dont j'avais rendu compte ici et là de certains de ses précédents ouvrages est un auteur assez fécond qui a touché à plusieurs domaines littéraires avec plusieurs essais et romans, dont des romans pour jeunes.
Son dernier opus " LA VILLA AUSTRALIA ", paru au mois d'octobre 2016, se déroule dans la société bourgeoise de Casablanca.
J'ai eu du mal à suivre les méandres d'une sombre et compliquée histoire de propriété foncière, de procès, de magouilles immobilières, de femmes bien sûr, dans un Maroc trouble des années 80 qui est déjà bien loin de nous.
Bref, trois romans, trois auteurs, trois flops à mon sens ...et tous les trois chez le même éditeur. Peut-être que MARSAM devrait revoir son comité de lecture.