On dénombre plus de 80 tués, 265 blessés et 20 disparus. Plus d’1 million de victimes sont enregistrées et plus de 643 000 personnes sont touchées par des glissements de terrain.
« Pour le moment, la tâche la plus urgente pour la population affectée est de trouver un abri. En outre, il est nécessaire de commencer le plus tôt possible le nettoyage des zones inondées pour prévenir et arrêter la propagation de maladies liées à l'eau comme la dengue et le choléra », explique Jesús Baena, coordonnateur de l'intervention d'urgence en eau, hygiène et assainissement pour Action contre la Faim au Pérou. « De nombreuses zones périurbaines touchées manquent d'eau potable : les gens ont besoin d’un meilleur accès à l'eau potable en quantité suffisante, maintenant. »
Ce sont déjà 800 km de routes rurales et 150 ponts qui sont détruits. Avec autant d’axes routiers inutilisables de nombreuses zones touchées sont encore coupées, ce qui entrave l'accès à une partie de la population touchée, qui doit encore répondre à ses besoins immédiats nés de l’urgence. Isolées, sans pouvoir accéder aux produits de première nécessité comme l'eau ou la nourriture, éviter la prolifération de maladies d’origine hydrique dans ces régions devient l'une des principales préoccupations.
Nous travaillons en coordination avec les autorités locales.
Le gouvernement péruvien dirige la réponse globale depuis le Centre des opérations d'urgence, mais dans des régions comme Piura nos équipes travaillent en coordination avec les autorités locales pour identifier les domaines d'intervention. Nous menons des évaluations à Piura, Lambayeque et La Libertad, ainsi que dans la métropole de Lima.
Action contre la Faim est présente au Pérou depuis Août 2007, après le tremblement de terre qui a frappé la province de Pisco.
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