Une organisation qui mène la danse... une danse rythmée avec des algorithmes.
Une organisation qui contrôle tout et distribue les rôles.
Nous sommes tous programmés pour y jouer le jeu du monde sans pouvoir y échapper.
Parce que l'organisation nous a ôté deux choses : la vérité et la liberté.
Circulez, si vous ne voulez pas vous faire recycler !
Ainsi va le monde de l'organisation, de la mondialisation, qui a sa vision et sa division du monde.
L'oppression y est invisible, la dépression indescriptible.
Parce qu'il n'y a pas d'issue... que des portes d'entrée, aucune porte de sortie. Pas de salut.
Il nous faut tuer le temps, pour ne pas y succomber.
Le format ne peut être ni réformé, ni transformé, nous sommes faits comme des rats. Ça ressemble comme deux gouttes d'eau au château de Kafka :
Qui nous promet une grâce qui n'a jamais gracié personne...
Le monde a gagné depuis qu'on l'a perdu...
On y vit et on s'y produit pour rien. C'est fichu ! C'est voulu. C'est résolu... à notre insu.
Et toute politique n'est hélas que la triste réplique de cette vision architectonique du monde.
La résistance y est inutile. La volonté de changement, ridicule.
Trump a pavoisé quelque temps avant de commencer à se soumettre aux injonctions de l'organisation.
Il va découvrir au fur et à mesure, jusqu'à quel point il est impuissant.
Le Royaume Uni a cru nous faire faux bond avec son Brexit, mais voilà que l'Écosse s'apprête à le vider de son jus et à jeter l'écorce.
Marine promet de rendre la France aux Français encore faut-il qu'elle l'ait. Mouloud fait partie de l'organisation... mais ça, elle ne le sait pas.
Lacan lui, le sait... Il suffit de le feuilleter pour saisir ce qui se fait : on s'efforce de donner ce qu'on n'a pas, à quelqu'un qui n'en veut pas... parce que nous sommes prisonniers de l'organisation.