Le néoconservatisme n'est pas mort avec M.Bush. Aujourd'hui, il s'appelle "populisme". MM. Poutine et Trump en sont les champions.
Le "populisme" est le nom que ses ennemis donnent maintenant au (néo)conservatisme. Le néoconservatisme est une réaction à la "contre culture" anglo-saxonne des années 60. (Ce, qu'en France, on appelle la "pensée 68".) Cette "contre culture" est culture de "l'élite", puisque les contestataires étaient fils de famille et qu'ils n'ont pas changé d'avis lorsqu'ils sont arrivés aux affaires. D'où le sens de conservatisme : c'est une contre contre culture ! Tentative de retour aux sources. C'est aussi la raison pour laquelle c'est un "populisme". Le "peuple" porte les valeurs traditionnelles d'une nation. La contre culture affirme que ses valeurs sont mauvaises, donc qu'il porte le mal. Le conservatisme, lui, dit qu'il est le bien.
(M.Poutine est le chef de file de la révolution conservatrice.
Croire que l'élite hait le peuple est faux. Elle se dit "force de progrès". Elle aimerait que le peuple l'imite. Il cesse d'être porteur du mal, s'il change. "L’Île-de-France monte des start-up, cultive les champs, fait du hip-hop, se tatoue les bras !" dit Claude Bartolone.
Et si, entre MM. Poutine et Bartolone, il y avait une troisième voie, acceptable par tous ?)