Magazine Journal intime
J'ai lu ces deux derniers jours "Le vieux saltimbanque", le dernier livre écrit par l'immense Jim Harrison (à tous les sens du terme). En attendant une prochaine critique, je ne résiste pas à l'impatience d'en dire tout le bien que j'en ai pensé. Il y a un an tout juste (26 mars 2016) l'écrivain américain nous quittait quelques semaines seulement après avoir terminé l'écriture de ce livre testament. Récupéré à sa sortie en France quelques mois plus tard, j'avais mis ce bouquin de côté pour le lire un an après la disparition du poète borgne. 147 pages seulement mais absolument irrésistibles, tendres et profondes, personnelles et caractérielles à l'image de leur auteur. Absolument génial et aussi un peu triste à l'idée qu'on n'aura plus d'inédit de cette qualité. So long Jim et merci pour cette pépite.Extrait : Comment bien écrire quand on pense tout le temps à la bouffe? On ne peut pas essayer d'écrire sur la sexualité, le destin, la mort, le temps et le cosmos quand on rêve en permanence d'un énorme plat de spagettis aux boulettes de viande.