« 42,195 », voilà le nombre que les athlètes ont en tête à chaque début de marathon ! En effet, cette distance fait aussi bien fantasmer que cauchemarder tant elle peut provoquer des larmes de joies que des larmes de peine. Si on parle de « mur » du marathon que l’on peut frapper vers le 30ème kilomètre, pour beaucoup le plus dur est bien de passer la ligne d’arrivée lorsque celle-ci se profile. Sa simple vue peut littéralement couper les jambes des coureurs et il devient alors un véritable calvaire de la franchir. Ainsi, on a vu une marathonienne amateure littéralement s’écrouler de fatigue lors de la « Love Run » de Philadelphie.
Mais ce mal qui ronge les marathoniens pour franchir la ligne d’arrivée n’est pas spécifique aux amateurs et E-TV Sport a décidé de vous présenter ces athlètes aguerris qui ont peiné pour couper cette fameuse ligne d’arrivée !
Cette marathonienne s’effondre à quelques mètres de l’arrivée
Lors du marathon féminin des Jeux du Commonwealth en 2014 à Glasgow (Ecosse), l’athlète namibienne, Beata Naigambo, s’est effondrée à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Extrêmement fatiguée, elle parvient à se lever puis termine héroïquement la course. Elle s’effondre alors de nouveau et sera transférée immédiatement à l’hôpital !
Cette marathonienne finit la course en rampant
A un peu plus de 400 mètres de l’arrivée du marathon d’Austin, la Kényane Hyvon Ngetich s’est littéralement écroulée par terre. Abandonnée par son corps, elle a décidé de finir la course en rampant. Si les secouristes ont tenté de la mettre sur une chaise roulante peu avant l’arrivée, elle a fait signe qu’elle voulait passer la ligne par ses propres moyens, et s’est finalement classée 3ème de ce marathon. Quelle abnégation !
Gabriela Andersen-Schiess jusqu’au bout de l’effort olympique
Après des kilomètres et des kilomètres d’effort lors du marathon olympique de Los Angeles en 1984, Gabriela Andersen-Schiess, est au bout de l’effort. En effet, la Suissesse mettra plus de 7 minutes pour boucler le dernier tour de piste avant la ligne d’arrivée. Une éternité pour une athlète percluse de crampes, lacérée par la douleur ou encore foudroyée par la chaleur. Sous les acclamations d’un stade, tout acquis à sa cause, elle titubera jusqu’à la ligne d’arrivée. 37e au final, Gabriela fera, malgré elle, une bien mauvaise publicité au marathon féminin, présent pour la première fois au programme des Jeux olympiques. Trop difficile pour le frêle corps des femmes, la Zurichoise était la preuve vivante que l’effort, le vrai, l’ultime, était l’apanage des seuls hommes.
De plus, elle estimera avoir accédé de manière « injuste » à un statut de star, elle qui est entrée dans la postérité pour une drôle de raison !