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Cette énorme crainte du PSG concernant ses Sud-Américains !

Publié le 28 mars 2017 par Gab @parischampions
Cette énorme crainte du PSG concernant ses Sud-Américains !

Samedi prochain à 21h00, le PSG se déplacera au Parc OL pour y affronter l'actuel leader du championnat, l'AS Monaco. Un match qui devrait être très intense, ce qui nécessite des joueurs et un effectif en pleine forme.

Malheureusement, le PSG aura probablement du mal à disposer d'un effectif à 100% de ses capacités. Outre les incertitudes liées aux blessures (Meunier, Aurier, Krychowiak), ce sont les matchs internationaux qui inquiètent. Si les internationaux européens n'auront pas de grands déplacements à réaliser (5 parisiens présents contre l'Espagne, Verratti affronte les Pays-Bas à Amsterdam), on ne peut pas en dire autant de la cohorte sud-américaine du PSG. Thiago Silva et Marquinhos affrontent le Paraguay à Sao Paolo, tandis que Cavani se déplace avec l'Uruguay au Pérou, et Di Maria en Bolivie (à 3600m d'altitude) avec l'Argentine. Des rencontres importantes pour chacun d'entre-eux puisqu'il s'agit de se qualifier pour la Coupe du Monde. Les craintes sont très fortes concernant les deux derniers cités, qui vont enchaîner les vols longues distances en très peu de jours, ce qui peut avoir des conséquences physiologiques. Ces quatre sud-américains effectueront un voyage de 12 heures pour revenir à Paris, et arriveront dans la capitale Jeudi, soit un jour avant le départ pour Lyon. Ils devront à tout prix optimiser leur récupération, et surtout éviter de contracter une blessure ou recevoir un coup durant leurs rencontres, qui pourraient empirer avec un voyage retour d'une telle durée !

Emmanuel Orhant, directeur médical de la FFF nous explique comment les joueurs peuvent diminuer l'influence du décalage horaire tout en récupérant.

Il y a plus de trois jours entre chaque match, donc en termes de récupération, cela ne pose pas de souci, mais le décalage horaire et le transport sont problématique. Il faut recaler les joueurs le plus rapidement possible en adaptant les horaires des repas et des temps de repos. On peut parfois utiliser de la mélatonine, une hormone autorisée par le code antidopage.

Croisons donc les doigts pour que tout se passe bien d'ici Samedi.


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