Durant la campagne municipale, mais également pendant l’exercice de mon mandat, j’ai suivi de près le dossier des cantines scolaires, ce pour plusieurs raisons. La première était mon souhait de voir réaliser des cantines bio à Hoenheim, la seconde était de voir la municipalité prendre ne considération l’évolution structurelle et sociologiques des familles hoenheimoises. Le tout, bien entendu afin de rendre le meilleur service dans un rapport qualité/prix optimal.
Avec le début de la nouvelle mandature, ce débat refait surface et se prolonge jusqu’aux coûts pour la commune et ses contribuables. Je fais partie de ceux qu’il y a des choses à faire pour améliorer l’ensemble, ce par delà l’implication actuelle de la majorité et de l’Adjointe en charge du dossier.
Les cantines scolaires correspondent aujourd’hui à un service « quasi public » qu’il convient d’offrir à nos concitoyens contre une participation responsable. Par participation responsable, j’entends un montant qui corresponde aux possibilités des familles et à la nécessité pour une collectivité d’assurer un service à ceux qui sont ses administrés et peut-être futurs contribuables.
Il convient donc d’opérer un comparatif précis de l’offre hoenheimoise et de mesurer avec nos communes voisines les forces et faiblesses de la situation. Si Hoenheim est une ville de taille moyenne, le nombre de repas doit être proportionnellement équivalent à ceux d’Ostwald ou d’autres communes de la même taille. Si le comparatif est en notre défaveur, des mesures s’imposent.
Parmi ses mesures, la prise en compte de certaines réalités sociales doit constituer une voie à suivre. Pour beaucoup de familles, ce repas du midi est un élément structuré et équilibré de l’alimentation globale des enfants.
Enfin, on gagnerait aussi à entamer un dialogue de fond sur la politique de l’enfance à Hoenheim pour proposer à toutes les mamans et familles, un ensemble de moyen moderne de prise en charge et de soutien des enfants. Parmi celles-ci la création d’une crèche, la développement d’activités périscolaires. Bref, le débat sur l’enfance ne fait que commercer.